Si vous connaissez des Japonais, si vous avez des amis des amis Japonais, ne vous fiez JAMAIS à leurs conseils concernant les lieux qu’il faut visiter. Hélas, même un vieux loup expérimenté comme moi se fait toujours avoir. Le charme de lieux inconnus… Inconnus, jusqu’à ce que vous y soyez ! Car en général, vos connaissances vous auront suggéré un de ces lieux tant vantés par la télévision, un de ces lieux où non seulement vous devrez faire la queue à quelque endroit, mais ou en plus vous serez entourés d’un de ces restaurants, un de ces échoppes proposant du n’importe quoi au macha ou à la crème.
Va donc, ce vendredi pour le Sanzen-In. Je me suis fait l’impression d’aller à une halte touristique. Le site est joli, c’est vrai, et le Hondô (temple principal) est très beau. Un grand Bouddha, très intéressant. Et c’est tout ! À une heure de métro et de bus, on a trouvé que ça faisait un peu long. Heureusement, en continuant le chemin de montagne, que les pétasses en talon visitant le Sanzen-In ne visiteront pas car ce n’est pas passé à la télévision, nous avons trouvé un autre temple, le Raikô-ji, tranquille, en pleine forêt, et avec un Bouddha magnifique. Nous sommes alors redescendus, et de retour à Kyôto, après 20 minutes de bus, nous en avons profiter pour visiter le Myôman-ji. Pas une merveille, mais il était sur le chemin. Je suis très rarement emballé par les temples Nichiren comme celui-là.
Le soir, c’était les nuits Tanabata. Incroyable, ici, avec un mois de décalage sur le Kantô…
De Kyôto,
Madjid
vendredi 13 août 2010, ou la malédiction des lieux à la mode…
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