Le printemps n’est plus que dans quelques jours, mais avec un blog mis à jour, un nouvel appareil, des objectifs clairs et un retour sur ce blog, je suis fin prêt.
Voilà, petit à petit, le temps s’adoucit. On est encore un peu loin du beau temps, demain il devrait pleuvoir, mais tout de même on sens bien que ce n’est plus qu’une question de jour. Cette année, l’interminable hiver n’a finalement pas été si froid.
J’ai eu la grippe il y a trois semaines, j’ai vite approché les 40 degrés, je n’ai pas travaillé durant quatre jours. De plus, certains étudiants ont du faire des heures supplémentaires et n’ont pu prendre de classe puisqu’ici mars est la fin de l’année fiscale. Alors maintenant j’ai beaucoup de leçons de rattrapage. Je suis surchargé. Mais ça va, je reste libre en matinée, et nous sommes déjà vendredi. Demain après midi à 16 heures trente, c’est le week-end.
Lundi, après moult hésitation, j’ai donc acheté un nouvel appareil photo, et comme toujours j’ai eu recours à l’occasion. En effet, Olympus a sorti le mois dernier un nouvel appareil, le Pen F, un petit bijou, sexy comme ce n’est pas possible, et j’ai commencé à penser que le prix des O-MD n’allait pas tarder à baisser, et que surtout on allait en voir plein arriver sur le marché de l’occasion. Ça n’a pas manqué. Le Pen F s’adresse avant tout aux accrocs du joli, du sexy, du rétro, mais si on regarde de plus près ses performances et caractéristiques, c’est un appareil encore assez inabouti. Il n’est pas protégé contre la pluie, il est impossible de lui brancher un micro pour faire des vidéos, et si c’est vrai que son nouveau capteur monte à 20mpix (contre 16mpix pour les autres m4/3), c’est bien tout ce qui le distingue des autres appareils Olympus. Me concernant, ayant acheté en janvier 2014 un zoom hors de prix pour aller sur mon E-M5, je n’ai guère le choix que celui de rester dans l’univers m4/3 (m4/3 est le nom du format de capteur, un standard partagé par Olympus et Panasonic, un capteur assez grand pour produire des photos correctes, mais suffisamment petit pour pouvoir faire des objectifs beaucoup plus petits dans des appareils de format compact). Je ne suis pas habitué aux Panasonic, et j’avoue que mon E-M5 est un véritable joujou, c’est un véritable plaisir. Il n’est pas lourd, il est très rapide et désormais je suis bien habitué avec ses menus. Passer à l’E-M5 MarkII est donc un jeu d’enfant.
Avais-je besoin de l’acheter? Oui, et non. Disons que revendre l’E-M5 maintenant sera plus facile que dans un ou deux ans. Ensuite, bien que mon E-M5 soit en bon état, il a beaucoup beaucoup servi. Je ne l’avais pas payé si cher, c’est le zoom qui avait été coûteux. Ensuite, l’E-M5 MarkII est, à mon avis, au jour d’aujourd’hui, le plus abouti des appareils Olympus, tout ce qui était un peu entre deux dans les autres appareils, y compris mon précédent, est ici abouti. Le mode vidéo, sans atteindre la qualité d’un Panasonic, est vraiment très correct, doublé du mode de stabilisation d’image unique à Olympus, et on peut lui mettre un micro. Le mode de stabilisation permet de prendre des photos dans l’obscurité sans trop craindre les bougés, j’ai testé, c’est vrai, et même s’il était déjà installé dans mon ancien appareil, il est ici nettement amélioré. Mon ancien appareil était complet, mais le menu Olympus est un vrai casse tête, le MarkII possède plein de boutons de fonction pour aller plus vite. Le viseur électronique est absolument incroyable, très précis, presque comme un viseur optique. On peut rabattre l’écran pour le protéger (mon ancien a une petite éraflure due au transport dans le sac à dos), et il est orientable pour faire des selfies. Bon, je ne compte pas passer mon temps à faire des selfies, mais pour faire des vidéos, c’est très utile, vous verrez. Enfin, sa construction est beaucoup plus solide.
Je voulais acheter le modèle aluminium, et puis, ce doit être la faute au Pen F, il n’y avait que des « Limited Edition », ces appareils fabriqués en petite série, avec leur numéro et leur bandoulière en cuir, de couleur « Titanium », à l’image de l’édition luxe de l’OM3 sorti en 1983. Très luxueux. Why not, hein… Son ancien propriétaire a du l’acheter il y a quelques mois et se retrouver dégouté quand il a vu le Pen F. Moi, ça a fait mon bonheur.
Vous avez tous pu remarquer la mise à jour de ce site, il me reste encore beaucoup à faire, notamment pour la partie photographique, car pour tout dire, les photographies sont le parent pauvre de mon travail. Je partage beaucoup de photographies, mais celles-ci ne sont jamais vraiment éditées. Par éditées, j’entends modifiées, recadrées et véritablement sélectionnées. Je ne me considère pas photographe, j’utilise principalement la photographie comme une extension de l’écriture, mes photographies racontent ce que je vois, mais pourtant, au milieu de toutes ces images il y a des photographies que je ne sors pas et que j’ai prises parce qu’ici j’aimais une ombre, là une couleur, ou encore une forme, ou encore une de ces maisons en ruine que j’affectionne. Ça mériterais que je passe un peu de temps à vous présenter ces images qui racontent un autre aspect du Japon.
Bref, pour reprendre l’expression consacrée, j’ai fait un « pschitt », mais étant donné la très grande utilisation que je fais du joujou, c’est parfaitement justifié. Reste à vendre l’autre, ce qui devrait couvrir environ 1/4 de ma dépense. Je pense par la même occasion vendre également mon Sigma DP2 Merrill, certainement le plus abouti des capteurs et un objectif incroyablement précis, mais d’une lenteur incroyable, sans stabilisation d’image. Ça devrait aussi payer une petite partie de mon nouveau joujou.
Le printemps n’est plus que dans quelques jours, mais avec un blog mis à jour, un nouvel appareil, des objectifs clairs et un retour sur ce blog, je suis fin prêt.
De Tôkyô,
Madjid