Le Blog de Suppaiku, journal bloggué de Madjid Ben Chikh, à Tokyo.

Pour le plaisir d’écrire…


… et de vous poster encore quelques photos prises ces derniers jours…
Je vous rappelle que je travaille mon album photos, ICI (site disparu, hébergé par mac.com, 10 février 2016)
… et que vous pouvez cliquer sur les photos ci-dessous pour en avoir un agrandissement (inactivé)

Visite à Tôkyô de TB (lejapon.org) pour sa première fois. A la découverte de Shibuya… Il est arrivé à Sapporo puis est passé à Aomori. Il a quitté Tôkyô dimanche pour Nagoya (il y a retrouvé Icebreak) avant de continuer par Kyôto jusque finir ce week-end vers Miyajima… Peut dépaysé disait-il… Les doramas, ça vous blase un homme ! Cela étant, il remarquait fort judicieusement que s’il connaissait le Japon par les images, les sons et encore plus les odeurs ne lui étaient pas familiers. Je lui ai dit, et Heiho son acolite de voyage a confirmé, c’est souvent au moment où le Japon semble le plus ordinaire (entendre, toutes les apparences d’un pays occidental développé) qu’on a des chances d’être le plus surpris…

Elle est partout, à Shibuya. Une horreur. Non seulement on a le sentiment que le chirurgien esthétique a abusé du bistouri pour « ouvrir » l’oeil, mais sa présence (subie) dans le métro, sur les immeubles et dans les oreilles lui donne un aspect de « big brother » (euh… big sister) qui vous précipite au bord de l’écoeurement. Ayumine se contente pas de ne pas avoir de voix : elle n’a pas de visage. Vous la voyez là, la mine « rajeunie » par un maquillage, des scalpels et une coupe de cheveux ainsi qu’une pose qui « suggèrent » plus qu’ils ne rappellent son premier album, et dans une semaine elle apparaîtra avec une autre visage, ici « vamp », là « putain » ou encore caissière de supermarché, star de cinéma hollywoodien, le visage sans cesse recomposé. Blonde cinq ans, elle a été brune l’an dernier avant de poser chatain ici et reblonde par là… Elle ne m’est pas antipathique; je la trouve juste effrayante…

Ginza. Exit le grand panneau Vodafone, la société ayant quitté le Soleil levant après le rachat du réseau par le conglomérat financier SoftBank (propriétaire entre autre de Yahoo…). Bienvenue à Ricoh! Ginza reste Ginza. Un quartier finalement sans trop d’intérêt, qui tourne en rond sur lui même entre restaurants et boutiques de luxe. Pourtant, j’aime finalement y travailler. Le dimanche y est agréable et j’aime le côté « élégant ». Ca me repose un peu de la foule grise, morne et sans sourire du métro de Tôkyô.

Tôkyô-Dôme, sa « grande roue ». Simplement le truc le plus spectaculaire que je connaisse. Pour 1,000 yen, une chute verticale de 80 mètre dans le vide ! Waouw… Temps globalement ensoleillé sur Tôkyô.

Izakaya jeudi dernier avec Heiho, TB et Capray (lejapon.org). Oden : des oeufs et divers sortes de boulettes et légumes cuits dans un bouillon, que l’on mange avec de la moutarde. Le plat d’hivers par excellence. Léger comme tout, mais qui réchauffe. Un de mes plats préférés au Japon avec les sobas. J’ai loupé mon dernier train !

Rabatteurs à Shibuya. Ca fait parti du fond sonore et du paysage, ces gars et ces filles qui vous proposent restaurants, bars, discothèques, verres de contact et autres karaoke à la sortie des gares ! Ils vous sautent dessus avec leur sourire charmeur, leurs formules de politesses toutes les mêmes et vous accompagnent quelques pas le temps de détailler le package (boisson ou repas à volonté, réduction, etc…). Un peu plus loin, en rentrant dans le quartier proprement dit, d’autres rabatteurs parfois moins sympathiques apparaissent : rabatteurs africains pour les peep shows, jeunes gars en costard et cheveux long décolorés qui suivent les filles en proposant soit un bar à Hosts, soit du travail dans un bar à Hostess… Et puis les éternels rabatteurs des magasins, ici pour les téléphones portables, là pour un fournisseur internet, plus loins pour les 100 yens de rabais sur le menu Hamburger special de chez … ! Un pays de sons, bruyant. On s’y fait… Je trouve même un certain charme à toute cette animation. Je prends le métro et en 20 minutes je retrouve la tranquilité reposante de mon quartier.

Au Japon, peu de risques de se faire voler son porte-feuille. Alors il n’est pas rare de voir un salarié qui, après avoir un peu trop bu à la sortie du travail avec ses collègues, s’avachit sur un banc voire même par terre et commencer à dormir. Moi, ça m’amuse beaucoup. Quand j’étais petit, ma mère me disait que c’était mal élevé de dormir devant les gens. Les Japonais sont extrèmement mal élevés !!!!!

De Tôkyô,
regonflé,
Suppaiku

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Commentaires

4 réponses à “Pour le plaisir d’écrire…”

  1. C’est étonnant, j’ai eu le même avis sur la Chine que TB sur le Japon.
    Des voitures, le métro, le trolley, des idéogrammes, des bouddhas. Ca ressemble au Viet Nam.
    La nourriture n’ai pas trop changeante.
    Quand on me demandait si j’étais dépaysé, je répondais : « peu ». La culture chinoise s’est tellement exporté que l’on retrouve des bout de Chine un peu partout.
    La différence vient après quand on vit avec les chinois quand on les côtoie sur une longue durée. Un respect, une gentillesse, une attention qui ne vient qu’après coup. Ils attendent de vous connaître un peu avant de se révéler.

  2. C’est à Morioka que nous sommes passés après Sapporo (c’est sans importance mais…).

    Nous avons dû finir en taxi nous aussi. Les deux soirs suivants nous étions de sorti à Shibuya et je suis rentré seul à pied à Azabu. J’aime la solitude tranquille du piéton nocturne. C’est par les pieds que l’on se forme l’image tactile d’une ville, que l’on coud ensemble les lieux épars.

    Bon sang, j’aime vraiment pas voir ma gueule en photo…

  3. C’est à Morioka que nous sommes passés après Sapporo (c’est sans importance mais…).

    Nous avons dû finir en taxi nous aussi. Les deux soirs suivants nous étions de sorti à Shibuya et je suis rentré seul à pied à Azabu. J’aime la solitude tranquille du piéton nocturne. C’est par les pieds que l’on se forme l’image tactile d’une ville, que l’on coud ensemble les lieux épars.

    Bon sang, j’aime vraiment pas voir ma gueule en photo…

    1. C’est étonnant, j’ai eu le même avis sur la Chine que TB sur le Japon.
      Des voitures, le métro, le trolley, des idéogrammes, des bouddhas. Ca ressemble au Viet Nam.
      La nourriture n’ai pas trop changeante.
      Quand on me demandait si j’étais dépaysé, je répondais : « peu ». La culture chinoise s’est tellement exporté que l’on retrouve des bout de Chine un peu partout.
      La différence vient après quand on vit avec les chinois quand on les côtoie sur une longue durée. Un respect, une gentillesse, une attention qui ne vient qu’après coup. Ils attendent de vous connaître un peu avant de se révéler.

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