vers Sendagaya, hier après midi. Un havre de tranquilité, un petit jinja comme j’aime, et beaucoup de gens qui passent et s’y recueillent à l’image de cette dame bien frappée par l’arthrose. Mais quel âge a t’elle donc…
Je pense déménager… J’en ai assez de cette « gaijinhouse ». Assez de mon colocataire Suédois, gay et moche qui n’a jamais appris à faire le ménage de sa vie. J’ai parlé une fois avec lui et j’ai été effaré par sa bêtise. Quand je pense que nous avons milité, que certains militent encore, pour que des pouffes pareilles puissent se trémousser sur l’Eurovision en y puisant l’essence de leur culture. Il y a eu le métrosexuel, hétéro évolué qui se cultive, est élégant et admet sa part féminine (Les femmes craquent ! Il est comme un gay, et il couche, en plus !). Il faudra parler de l’homoCK1 : tout dans la marque et dans la frime, culture proche du degré préhistorique, sorte de folle qui joue au métrosexuel, prétentieux parce que PD et qui se pouffe de rire en parlant des « straights » comme une caissière chez Lidl quand arrive l’éternel dragueur de 60 ans avec sa boîte pour chat. Mon « voisin » est dans ce genre là… Il me donne une envie furieuse d’homophobie : en plus il est moche ! Il ne se déchausse pas en rentrant chez lui, où il y a des tatamis. Un sauvage.
Il me donne des envies de déménagements. Furieuses.
Hier, 3 heures sur mon vélo… Une giga ballade, pas bien loin finalement, mais ici et là, sous le chaud soleil revenu. La Tour de Tôkyô continue de bénéficier de toutes mes faveurs… Au détour de Sendagaya, petite pause buissonnière dans un Jinja, ding-ding, clap-clap, on dit bonjour et on fait un voeux, clap, on prend des photos. J’ai savouré ces 15 minutes de pauses, à regarder les gens passer et d’autres s’entrainer au Noh dans une salle aménagée à cet effet. Par moment, les cris des acteurs se superposait aux cris des cigales et grillons.
Shibuya, vers 17h00. Plein soleil et chaleur. Noeud routier urbain, ici composant du paysage quotidien. J’avoue être séduit par ces autoroutes qui, en France, feraient un véritable scandale…
Les Japonais, plus pragmatiques, les bordent de bureaux, de salles de jeux, de restaurant.
Arrivé à Shibuya, autre pause. Photos, promenades. J’aime vraiment Tôkyô. La ville ressemble à Londres pour son étendue mais ses quartiers ressemblent souvent à des quartiers de Paris : immeubles de 6 étages, enchevètrements de rues, foules anonymes qui traversent, grands arbres qui bordent les avenues. Même les grandes autoroutes urbaines s’y intègrent, mystérieusement, sans la défigurer, mais en lui donnant au contraire un cachet, unique. Voilà Tôkyô.
Hier soir, j’ai retrouvé Jun, à qui j’ai fait découvrir un truc de la Sarthe : les oeufs battus (oeufs crus, crème fraiche, vinaîgre de vin, plein de persil, sel, poivre, on bat et on trempe du pain…).
Bonne journée.
De Tôkyô,
avant de partir travailler,
Suppaiku
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