Il fait merveilleusement chaud

I


Mon bus, vers 13 h 00.

Quelle belle journée. Couché à une heure pourtant, je ne m’étais levé qu’à 11h! Un côté rapé/plié, journée perdue. Heureusement, j’avais un peu de « paperasse » à faire, d’abord du côté de la « mairie » de l’arrondissement d’Eodogawa (étaler mes impôts locaux). Ca ne prend pas longtemps mais c’est à l’autre bout, vers 新小岩/ Shin-Koiwa. Bof, petite ballade en bus. L’employé municipal a été très gentil. Je les ai regardé tous travailler, l’organisarion est très différente de la France : le servive était donc le services des impôts municipaux. On peut tout y discuter et la décision est immédiate.

On voit une miriade de fonctionnaires s’affairer : le « back-office » est sur place bref, à chaque fois que j’ai eu affaire à la fonction publique, ici, tout seb règle dans l’heure. On doit juste passer parfois d’un guichet à un autre pour « suivre » le dossier en cours de traitement. Mais c’est incroyable de rapidité, comparé à la France où certaines formalités nécessitent plusieurs déplacements. Je trouve que l’organisation est ici plus efficace.


Dois-je les présenter ?

J’ai quiité la mairie et constaté à quel point le corp s’habitue vite à la douceur de la climatisation. Dehors, il faisait vraiment très chaud. Ca ne pouvait mieux tomber : un bus est arrivé juste à ce moment là, ouf ! Retour à la climatisation. Arrivé à la gare, le terminus, j’ai rechargé mon PASMO et pris le train, direction Shinjuku. Le trajet en Sôbu est quand même plus sympathique qu’en Tôzai… En train, on voit le ciel, grande différence.
A Shinjuku, direction ma banque. Je ne me suis pas attardé à Shinjuku, le quartier ne m’inspire plus guère. De plus, l’extrème droite vômissait sa prose. Au Japon, l’extrème-droite s’exhibe partout. La gauche en a peur : les assassinats politiques (de journalistes, d’historiens) existent et les intimidations sont fréquentes.


Passage vers Yoyogi. 16 h 00.

J’ai marché; 代々木/Yoyogi; 千駄ヶ谷/Sendagaya. Je me suis promené dans cet « arrière quartier » où à l’ombre de la Grande Mama Docomo se lovent de petites maisons tranquilles, le grand parc, des rues qui montent et descendent. Quelle lumière, aujourd’hui ! J’ai ainsi pu retrouvé mon petit 神社/Jinja préféré, avec sa scène pour le 狂言/Kyogen et le 能/noh. Sur un terrain relativement petit, un vrai havre de verdure comme coupé du monde. J’ai continué ma promenade et j’ai finalement repris le train. Je devais aller à 飯田橋/ Iidabashi reprendre une carte de bibliothèque à l’Institut.
Puis, direction la gare à nouveau, pour prendre le métro cette fois. Petit stop à 日本橋/Nihonbashi pour acheter du pain chez Kaiser. Jun vient diner tout à l’heure. Je suis rentré à 19h avec le sentiment d’avoir bien profité de ce qui représentait pourtant des corvées. J’ai beaucoup marché, ça m’a fait beaucoup de bien. En fait j’adore la chaleur.
Dans le bus, je regardais les maisons, les jardins défiler sous mes yeux et je me suis dit que ce sont des formes qui me sont désormais bien familières. A Shinjuku, j’ai vite eu envie de partir, sensation de déjà vu et revu : avec la chaleur, les voitures… et comme il n’y a pas de terrasses, finalement un gros quartier quasi insupportable. Bref, un vrai quartier de nuit.
A la maison, ici, il fait bien bon… je suis allongé, un un courant d’air me caresse le dos.


Yoyogi, derrière Shinjuku, 15 h 30. Ah, les passages à niveau…


« Mon Jinja ».


Je n’ai jamais autant regardé les fleurs que cette année. Si, peut-être aussi dans l’enfance. J’adore les fleurs…


De timides voeux…

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