Entre Lille, Sarthe et Paris…

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Ces photographies sont le degré artistique zéro, elles sont, comme un stylo, destinées à réactiver ces sensations et mémoires de moment trop vite passés…

La course, la course… J’étais heureux de pouvoir me poser un peu à Lille, mais il a fallu repartir pour Paris, aller dans la Sarthe et revenir à Paris. De Lille, je garde le souvenir d’une ville assez petite (je suis parisien, je vis à Tôkyô) qui doit être absolument ravissante entre printemps et automne, avec une architecture très variée, bien plus que ce que j’ai pu sentir à Brugges où les formes sont assez identiques. Lille a ses immeubles baroques aussi. Il y a juste cette dominante de briques rouges assez inhabituelle à Paris où la pierre domine.

La Sarthe, ben, la Sarthe. Revoir ma mère, mon frère, et puis repartir pour Paris. Pour tout dire, j’ai très fortement ressenti la fatigue du décalage horaire, du voyage et du travail entre Lille et Paris, sur ces trois jours. Une fatigue qui n’a réellement commencé à s’estomper que le week end suivant, à Londres. J’ai souffert de terribles insomnies, jusqu’à une semaine après mon retour à Tôkyô.

Ainsi, en coup de vent un peu partout, le temps est passé comme une flèche, tout est allé très vite, avec moi qui court après… Ces photographies sont le degré artistique zéro, elles sont, comme un stylo, destinées à réactiver ces sensations et mémoires de moment trop vite passés, embrumé dans la fatigue de ces 8 heures de décalage, dans ces 23 heures de voyage en avion, dans cette course des derniers jours à Tôkyô. Aujourd’hui, je les revoie et c’est un peu comme si je parvenais à poser les bagages qu’il m’a fallu porter à bout de bras durant une semaine…

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