Levé encore plus tard, aujourd’hui : 11 heures 30. Une chaleur intense qui au moindre mouvement vous fait transpirer : c’est 梅雨. Chaud et humide. Mon heure, en week end, c’est 16 heures. En France, c’est parfait, au Japon, je devrais peut-être décaller vers 14 heures…
Je sors, donc, direction 渋谷/ Shibuya. Je dois acheter du thé, je vais donc en profiter pour me ballader à 下北沢/ Shimokitazawa (le quatier filmé dans Tokyo eyes).
Vous m’accompagnez ?
渋谷/Shibuya est le terminus de la 銀座線/ ligne Ginza. Voici une des sorties.
Au Japon, vous êtes vraiment supposé innocent. Vous pouvez donc ajuster le tarif de votre billet en arrivant en l’incérant dans cette machine qui vous demandera de régler la différence. A Paris, c’est une amende.
Ah, ce carrefour… Quel boucant ça fait ! Il y a désormais 5 écrans sur la place, plus 3 ou 4 autres dans le quartier !
Une belle de Shibuya, version « petite fille ».
A Shimokitazawa, il y a des trains…
… des passages à niveau, ding ding ding…… et encore des trains, des trains, ding ding ding…
… et des gens qui attendent !
A Shimokitazawa, l’ambiance est jeune, très jeune, mais n’a pas du tout le côté « look » de Shibuya (quartier voisin, en fait). Ici, on se croierait presque à Paris. Un léger parfum intello est-parisien plane, avec ses cafés, ses bars musicaux, ses DJs, le look un peu « bohème », les théatres, etc… J’aime bien ce quartier, j’y respire.
Il y a plétors de commerçants. Et malgré qu’on soit la dans un quartier à la mode, les prix sont très comparables aux prix de mon quartier. Les 4 pêches valaient hier 398 yens (2,70 euros), vraiment bon marchées pour le Japon.
En fait, moi, je suis allé visiter 2 boutiques spécialisées dans l’importation de produits étrangers. La Bonne Maman ou Twinning à prix français, ça ne se refuse pas…
J’ai quitté le quartier vers 19 heures 30. Le soleil était couché, mais il faisait très bon, pas trop lourd.
Je pense que les Japonaises ont appris à porter les sacs en regardant les magazines de mode américaisn dans les années 50. Elles font toutes comme ça, même si le(s) sac(s) pèsent lourds. En Europe, aux USA (et au Japon aussi), ce sont des proies faciles pour le vol à l’arrachée…
« J’suis snob, j’suis snob, j’suis ravagé, par ce microbe » (B. Vian)
Je suis rentré chez moi en mettant mes emplettes dans mon sac Monop’ ! (ah, les délices de Mademoiselle Agnès en visitant le rayon poisson…)
Commentaires
Une réponse à “Chaud et lourd”
Trop drole: hier je suis allee en France pour une journee avec arret obligatoire a Carrefour, et retour a Londres avec moult confitures Bonne-maman et autres douceurs dans mon cabat – comme dirait ma propre grand-mere… et de retour chez moi j’ai pris une photo de mon « butin »…! Merci pour Shibuya et Shimokitazawa ou j’ai mis les pieds pour la premiere fois en avril. Bonne journee ensoleillee! Je vais essayer de me remettre des trombes d’eau de la Cote d’Opale.
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