Une salle d’attente. Ca fait des années que je n’avais pas passé d’entretien.
Je suis bien incapable de mettre un titre chaque jour : c’est inutile… mais bon, il faut bien le faire. Peut-être devrais-je me contenter de la date?
Ce matin, j’étais levé de bonne heure… et je m’en serais bien passé car la chaleur est redoutable, la nuit, et qu’elle se double de cette transpiration permanente. Ce matin, à peine douché et essuyé, mon front s’est mis à couler, couler, j’ai été trempé en deux minutes, et j’ai alors senti que mes bras eux même commençaient à gouter… On s’y fait, et cette transpiration, pour peu que l’on n’ai pas une sueur trop acide, ne sent rien et sèche très vite. C’est assez étonnant, comme sensation.
J’avais rendez-vous vers Hanzômon pour un entretien. Cela m’a permis de penser à moi depuis 15 jours, à réfléchir. Ca s’est bien passé. Ce que je sais est que désormais je veux me penser sur le long terme.
Au Japon, tout est bon pour faire un magazine…
Quand je suis sorti, vers 11 heures 45, il faisait vraiment très chaud et très lourd. Je suis entré dans une librairie, j’ai feuilleté des magazines, bien décidé à acheter le numéro 大奥/Ôoku de 東京人/Tôkyôjin. Je suis toujours frappé par la vacuité profonde de certains magazines japonais, comme Léon, Pen (men with new attitude) ou ce Bobos qui m’a fait sourire : ben ouais, j’y avais pas pensé ! A l’intérieur, rien que du cher, mais en effet axé voyage, randonnées, voitures de sport ou de détente. Pas un seul bouquin… ! Un truc nul, qui se feuillète en kiosque, quoi ! Dans le numéro 8, escapade au mont Fuji !
C’est marrant, cette stéréotypisation du « bobo » car ce « bobo » est essentiellement « bo », comme bourgeois. Car s’il est bien un quartier « bobo », dans le sens qui était donné par les sociologues ayant observé, au milieu des années 90, un comportement bourgeois (culture, goût pour l’art contemporain, métiers « décallés » et modes de vie non normatifs, goût pour les ambiances populaires), c’est plutôt du côté de 下北沢/Shimokitazawa, qu’il faut aller, avec son ambiance « 20ème », ou plus loin vers 吉祥寺/Kichijôji. Mais ces gravuves à la 表参道/Omotesandô… !
Gare de Nishi-kasai, vers 18 heures 20.
Il y a eu les cours l’après-midi. J’ai quelques jours de congé en août… Je suis content! Notre « chef » sur le Kantô est passé. C’est amusant, il semblerait que nous soyons allés dans la même école maternelle et primaire à Épinay-sur-Seine. Le monde est résoluement petit… Ces quelques heures ont vite passé et je suis rentré. La chaleur me fatigue…
J’ai fait quelques courses et je suis rentré chez moi. J’ai terminé le dorama que j’ai « récupéré » cette semaine, バンビーノ!/Banbino !. Un jeune gars qui veut devenir cuisinier italien et qui, à force de courage, y parvient. Avec 松本純/Matsumoto Jun. Bof…