Allez, on oublie les soucis, les secousses plus espacees mais bien presentes. Et ces nouvelles qui commencent a circuler sur le net japonais ou les Japonais commencent a s’etonner que les informations donnees en japonais sur le site de TEPCO different des informations en anglais, ou abondent des photographies qui ne paraissent pas au Japon.
Et on profite enfin de cette couleur qui sied si bien a ce pays. Tout ici redevient vert. Non pas vert normal, mais ce vert de lumiere. Plus au sud que la France, la lumiere est a Tokyo, en avril, la lumiere de mi-juin a Paris. Et quand arrive mai, c’est un peu juin dans mes yeux. Mon corps, mes sensations revivent au contact de cette couleur. Longue promenade hier de Iidabashi a Kagurazaka puis, toujours a pied, jusque Koishikawa Shokubutsuen. Mini-picnic, sieste. La temperature estivale de samedi, est retombee dimanche et le vent se faisait presque froid, qu’importe. Les fleurs des cerisiers laissent place a un abondant feuillage qui s’accorde aux erables deja bien verts desormais.
Les azalees, elles, commencent a fleurir dedans leur feuillage tonifie, vert vif. Tout revit, et le chant des oiseaux emplit la ville quand on s’eloigne des grands axes. Tokyo est une grande ville de province, faite d’une myriade de villages tous plus calmes les uns que les autres, entrecoupes de grandes arteres bruyantes. Ici, c’etait Bunkyo, un arrondissement assez aise, une sorte de 15e arrondissement. Pas grand chose mais on y vit bien, a l’abris du regard indiscret des passants, dans son jardin, protege par un mur. On est loin des quartiers populaires et de ces rues vivantes debordantes de vegetation que j’aime tant, mais cela reste bien agreable, surtout quand le soleil est de la partie.
Bonne promenade.
Pour regarder l’album, c’est ici
De Tokyo,
Suppaiku
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