Aujourd’hui, de l’été, nous n’avons que la chaleur, le soleil est parti. Il pleut.
Mon zona est maintenant quasiment invisible et pourtant, par moments, je sens la douleur qui est là, tapie derrière les calmants, et qui réapparaît au moment où je ne l’attends pas. Toutefois, cet après-midi, j’ai couru pour attraper mon train et je n’ai pas du tout senti de douleur, juste l’âge et la nécessité de reprendre un sport.
Bon, j’ai des trucs à écrire, je ne m’attarde pas sur ce blog… À moins que je ne termine L’étrange défaite, de Marc Bloch que j’ai commencé et mis de côté… Cette lecture, ça me ramène 10 à 15 ans en arrière, nos conversations chez Nicolas avenue du Maine, ou chez Stéphane square des Cardeurs vers Gambetta. Et ça me déprime un peu car je ne retrouve pas le goût de la première lecture, ni ces moments passés ensembles, évanouis et perdus à jamais. Le doute me ronge parfois.
Mon zona, c’est le doute qui est sorti.
De Tôkyô,
Madjid
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