久しぶりね....Ca fait un moment, hein ?!?….

(une fenètre dans la salle d’attente)

Hier, j’ai retrouvé mon médecin, tout va extrèmement bien, même s’il lui tarde que ma charge virale ne devienne « indétectable », ce qui ne saurait tarder.

Entre les cours et mon travail, les temps de transport de l’un à l’autre, je n’ai pas encore trouvé trop de temps pour écrire sur ce blog. Toutes mes excuses. C’est qu’il faut préparer ses cours, à l’INALCO pour que ce soit vraiment rentable. Les cours sont plus le support d’explications utiles liées à des incertitudes après que l’on ait avancé, seul, dans chaque matière, que des cours proprement dit. Pour résumer, il ne sert à rien de courir derrière, là, on est déjà largué. Il faut foncer devant, refaire son chemin, le baliser, tâcher de s’y reconnaître, réavancer puis, le jours du cours, retourner en arrière et demander au professeur s’il peut faire la lumière sur telle ou telle zone encore restée dans l’ombre.

Ce matin, fatigue oblige, je ne vais pas à un cours de rattrappage JAP201 (le professeur avait manqué la semaine dernière). Je serais tenté de dire que je sèche, mais en fait, c’est le produit d’une décision mûrement réfléchie.
Je vais simplement travailler seul, et concernant ce cours, ce n’est pas fondamental d’assister à chaque cours. Je confronterai simplement le résultat de mon travail avec la correction fournie en classe.
Mais là, sorry, trop crevé.

(A côté de l’Inalco, le soir)

Autre « effet inalco », le retour de mon « japonais » à des phrases simple, d’un niveau élémentaire. Non que je ne sache imbriquer des propositions les unes après les autres, mais il me semble extrèmement clair que le résultat obtenu n’est pas très japonais, et que j’y glisse des fautes aussi grosses que moi. Je vais en cours pour mieux saisir les liens, les enchaînements, la logique de cette langue. Bref, je dois me résigner à une très grande modestie dans mes constructions.
J’aurai tout le loisir d’avancer et de non plus « expérimenter » comme je le fais souvent, mais appliquer. Ce qui est bien plus intéressant.
Je découvre que mon inquiétude au sujet du cours d’écriture et de vocabulaire n’est absoluement pas fondée, et que je devrais être en mesure de me présenter au partiel de janvier pourvu que je travaille assiduement.

J’ai retrouver un camarade de cours d’il y a 2 ans, et je mesure comme j’ai changé profondément (ou plutôt comme j’ai fait émerger du fond de moi même une personnalité ensevelie longtemps sous des contradictions et une « certaine idée de moi-même » pour résumer très schématiquement). Finalement, j’ai cru un temps qu’arrêter le japonais avait été un échec.
Mais le seul fait d’avoir un jour dit à mon ami Carlos que j’abandonnais m’a ouvert les yeux : je n’avais en effet jamais penser abandonner, j’avais arrêté.
Parce qu’il le fallait, parce qu’il me fallait me remettre en ordre en dedans afin de m’y retrouver, de ne pas m’égarer. Comme s’égare, ce me semble mais peut être je me trompe, ce garçon qui patine sur sa deuxième année et résume sa difficulté en japonais à tel point de grammaire précis qu’il serait en train d’assimiller.

En trois ans, il serait temps, et je ne pourrais que l’inviter à tenter de lire tel ou tel roman japonais pour comprendre que cette langue, comme toute autre d’ailleurs, comprend des subtilités qui vont au delà de la base ren-yô ou du volutif.
Moi, je me contente de bosser mes cours, constatant ma très grande ignorance et espérant secrètement – mince, ce n’est plus un secret ! – avoir la meilleurs note de l’INALCO pour chaque examen que je passerai brillament. Comme tout le monde le constate, l’INALCO, ce n’est pas une question de « niveau », c’est une question de travail. Le niveau, je crois qu’on le découvre plus tard, en licence ou en maîtrise, voire au Japon : en situation, quand il faut traduire ou parler, s’expliquer, argumenter. Mais comment parler de niveau quand, justement, à ce niveau, il s’agit encore d’un vaste mécano dont on nous a montré les pièces, les outils (1ère année) et dont on nous fournis des plans et quelques réalisations (2ème année).

Dans mon cours de conversation, il y a un garçon dont je ne saurais sans difficulté décrire la situation tant je suis partager entre admiration et scepticisme. Il travaille seul le japonais depuis 1 an et demi et prépare le JPLT1 ! Il n’est encore jamais allé au Japon, mais veut pouvoir entrer dans une de ses universités. Je suis sceptique, clair, net et précis car le 日本語能力試験1級 n’est pas facile.
Pas tant à cause des kanjis ou de la grammaire, mais également du fait du nombre de pièges qui s’y glissent, subtilités que seuls des étudiants de longue date et / ayant habité au Japon peuvent saisir. Particulièrement dans l’examen oral. Mais bon, ce n’est pas bien de critiquer et je trouve ce genre d’enthousiasme raffraichissant : il a raison de tenter ça, et s’il ne réussit pas -ce que je ne lui souhaite pas-, je serai le premier à lui conseiller d’urgence le Working Holliday là bas, histoire de pratiquer au plus vite ce qu’il apprend seul pour retenter -et réussir- dans un an. J’adore les bucheurs fous et enthousiastes, celui là est donc encore « pire » que notre « Adrien » qui buchais chaque jours jusque trois heures du matin et sautait sur tous les Japonais qu’il croisait dans les rues pour pratiquer ! Bref, à Alexandre, がんばれ!
Bon ben sinon, je n’ai pas grand chose à écrire, mes journées sont partagées entre le travail le jour, le métro, puis les cours, le métro.
Un dorama de temps en temps (en ce moment, 東京ラーブストリーm’entraîne dans le Tôkyô de l’immédiat après bulle, vers 1991, qu’est ce que les looks, encore très « post 80 » ont changé depuis, pas un seul décoloré, pas un seul ジャニ計 (cf le groupe Seishun, Arashi : janikei vient du label « Johnny’s enternainment », le producteur étant une sorte de Tsunku (producteur de Morning Musume), mais spécialisé, lui, dans les boys bands avec garçons fins, cheveux mi-longs décolorés qui passent sur le visage et des looks androgynes).
L’histoire est sympa, je constate que la fin des années 90 a été propice à un changement très profond dans la structure même du dorama, mais je ne parvient pas à saisir encore où est la différence. Ainsi, Tôkyô love story se rapproche très nettement de Love Generation (automne 1997) ou de Long Vacation (printemps 1996), et pourtant, LoveGé est un dorama de nouvelle génération côté acteurs. Je ne crois pas non plus que ce soit la thématique « amour de jeunesse mal vieillies/nostalgie » qui fasse la similitude entre Love Gé et Tôkyô love story car Orange Days, sur la même thématique est extraordinairement différent. C’est plutôt les personnages eux même qui ont changés, comme si les Japonais des doramas aujourd’hui étaient plus « relax » que ceux d’il y a 15 ans. Comme ils sont coincés, en effet, et ce n’est pas un truc côté sex (le 3ème épisode de Tôkyô s’achève sur une invitation à coucher), non, ce sont les attitudes elles mêmes. J’ai presque l’impression que vulgarités et insultes, dans le doramas, n’étaient réservées qu’aux yakuzas, et que cette hypocrisie a volé en éclat dans les doramas des années 90/2000. Est ce que je me trompe ?
Bon, je vous laisse là, alors que le beau temps continue dans Paris, avec des températures supérieures à 20°.

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