Pour la première fois de ma vie, je crois -mais en suis-je si sûr ?- j’écris sur mon blog après avoir bu 2 pintes au Open Café, puis mangé Oden à Kunitoraya. Bref, je ne sais pas si je suis très clair…
C’est pas grave, disait Toshiko, généreusement.
J’ai commencé ma journée vers 9 heures en mangeant, comme chaque samedi, une baguette avec du beurre et de la confiture. Et comme toujours, en oubliant mes médicaments. Je ne les ai pris que vers 10 heures trente. Pas trop grave, mais cela donne une idée de cette sensation de bonheur que j’ai ressenti au Japon, vers Shinjuku, après avoir quitté l’ami Maruchan, pour la première fois. Salut Maru ! Je suis content, de t’associer ainsi à une idée de bonheur. Qui ne me quitte plus. ^^
Fond sonore, 浜崎あゆみ。Fairyland. Je m’en fout, c’est ce qui m’a réveillé de ma nuit étrange dans un sauna, au Japon, et puis comme elle était partout, alors… C’est sûr qu’Ayu, c’est EXTREMENT mauvais, mais personne ne peut imaginer que c’est dans le coeur de sa « musique » que je trouve ce qu’il manque le plus du Japon. Le bruit, les voix des caissières, cette obsession du look des filles d’Osaka, leurs pompes pointues et leurs copain lookés ジョンケイ.(Naoko t’expliquera Johnkei).
J’ai fainéanté après ma baguette et regardé ブラーサビット/Brother Beat(第一と二話/をダウンロードしました).(面白かった!かっこい男性...な♪ ^^ ごめん...酒度と思う!).
J’ai retrouvé Yoshinobu comme chaque Samedi. J’ai enfin appris du vocabulaire concernant mon タイプ!(フランス語で、タイプと言う事じゃないけど、よしのぶと言う会話有人が教えてくれたんだ)。私のタイプは切れ長い一重の目の男性だ.子供の時にかずおふなきと言う人の写真を視ていろいろ考えて、私のタイプをなりました.お兄さんはそのタイプですか?)(-_-‘? (J’ai découvert cette photo qui m’a impressionné dans mon enfance dans l’un de mes livres préférés, L’Empire des signes, de Roland Barthe, qui m’a véritablement boulversé, et dans l’enfance, et dans l’adolescence, car ce n’est pas ce genre de livre crétin sur le Japon, mais un livre intéressant sur un « autre part » qui se déchiffre par des signes, à définir, en construction, que l’on peut appeler « Japon », bref, l’un dernier témoignages du structuralisme avant qu’il ne devienne un dogme, à l’époque où il n’était que construction).
Après avoir quitté Yoshinobu, je suis allé dans un bar Gay, parce que je souhaite respecter mes propres résolutions. Savoir, trouver le bonheur où il se trouve. J’y ai croisé un très beau garçon qui a décidé d’ignorer mes regards, volontairement, puisqu’il m’a regardé. Tant pis. Je suis sorti après 2 bières, et puis je l’ai recroisé dans les rues, mais s’il m’a regardé très fixement, il ne s’est pas retourné, comme je l’ai fait. Maintenant, oui, je me retourne sur les mecs qui me plaisent. Bref, si je le recroise une autre fois, je lui cause direct. Je m’en tape. Mais je lui dirai aussi, direct, que je ne tiens pas à sortir avec avec lui !
J’ai continué ma ballade, J’avais envie de manger Oden. J’aurai bien invité le dulciné, mais bon…関係ない!
だから一人で店に行って、おでんを食べました.
C’était excellent, comme toujours, chez Kunitoraya (rue Sainte Anne, Paris 75001). Je suis rentré et je me suis acheté quelques bières. J’écris ce journal, et j’ai décidé d’aller dans un bordel, à Paris.
Qu’est-ce qu’un bordel. Ben déjà, il faut préciser qu’à Paris, nous avons le plus grand d’Europe, et que c’est là où je vais aller. Oh, c’est pas un endroit méchant, je pense même qu’en la matière les pays nordiques nous battent à plate couture. Mais en gros, ce que j’appelle un bordel, le Dépôt pour ne pas le nommer, c’est un endroit où il y a un backroom. Paris gagne haut la main le shanpionship, en la matière. Une pièce sombre, où ça tripotte, où ça baise. Ou ça suce, où ça râle, etc… Ca fait un baille que j’ai pas mis les pieds dans ce genre d’endroit. L’originalité du Dépôt : plusieurs backrooms, 2 pistes de danse, trois bars, etc… C’est pas très propre (on est en France) mais c’est très grand.
C’est dans ce genre d’endoit, très grand, où on est pas obligé d’aller dans un endroit sombre, que j’ai rencontré Nobu. C’est pas le paradis, mais ce n’est pas l’enfer.
J’ai décidé d’y aller pour boire, pour sortir, parce que c’est à côté de chez moi, parce que c’est le genre d’endroit qu’un mec comme moi peut fréquenter éventuellement. Parce qu’à Paris, je vois pas où on peut aller, on est devenu une ville nulle, dominée par les bordels, alors… (vivement mon passage à Londres, mi novembre).(Le reste, c’est dans la tête, si on s’aime ou pas… Je peux aller au Dépôt, je reste profondément ethno dans ma tête, bref, les autres font ce qu’ils veulent, moi… si je baise je baise, mais cela n’est qu’un jeu. En Japonais, on dit facilement 遊ぶà propos du sexe, et franchement je ne le vois que comme ça… Les autres, je m’en tape! Si je ne dois rien faire, je m’en tape, si je rencontre quelq’un, mes poches sont, forcément, pleines de capotes. C’EST COMME CA QUE JE RESTE BEAU. L’endroit est nul, mais Bouddha ignore la fange et se baigne au milieu des Lotus…
Parmi mes projets pour le Japon, il y a la réalisation d’une pub VIH. En vidéo. J’ai l’air de rien, mais je me fais des copains. Les gay français qui vivent au Japon sont tellement nuls… Enfin, pas tous, mais comme la plupart n’ont pas vraiment choisi la destination… Moi, je suis le French Lover d’un certain âge, qui chante enka sans difficulté, bien habillé, avec un léger accent. C’est classe, non ?
Nota: Je ne suis pas allé au Dépôt. J’ai préféré me promener, prendre un verre… Pratique, je profite ainsi du très beau temps qui domine ce matin la capitale. J’ai beaucoup de travail devant moi : bonne journée.