Week end à Londres

C’était week end, et c’est formidable comme ça me fait du bien… Fatigué, alors, avant de partir, et fatigué, alors, être revenu.

Fatigué de la France usée et de son président qui ce soir a ressorti ses lunettes des années 70. J’ai halluciné, tout à l’heure, en l’appercevant à la TV nous faire son discours creux dont il est spécialiste. Patron, y’a l’ feu !
Attendez, je vais mettre mes lunettes! On parle d’état d’urgence… Je ne sais pas très bien si les gens savent le sens des mot.

Enfin, bon, dans la France de 2005, plus rien n’est étonnant, pas même le pire président qui l’ai gouverné. Peut être ses lunettes de technocrate pompidolien…

(bar gay Bar Code, dans Soho, vers 23h30)

Vous pourrez trouver mon album Londres ici, pour les bars gays où j’ai pris des photos, ou encore là, pour des photos plus variées ou même là pour ici, pour mes éternels autoportraits
… Fait une rencontre sympa.

J’en ai marre de faire des rencontres sympas à l’étranger.

Marre d’être seul à Paris.
Allez, en me faisant chier dans un bar gay de Soho, j’ai écrit ce qui suit. Je suis content de l’avoir rencontré ce soir là, il tombait à pic.

(expo Araki, Barbican Gallery)

Ma vie est jalonnée de petites douleurs /
Qui viennent me voir de temps en temps /
Je les connais bien… /
J’ai appris à les accueillir / Et je les laisse s’exprimer… /
Ma vie est une montagne de solitude /
Ou je me suis longtemps caché /
Aujourd’hui le temps est passé /
Ces petites douleurs sont loin de moi… /
Mais mon corp que personne n’étreind /
Mais mes bras qui ne serrent personne /
Tout m’ ramène, tout m’y conduit /
Et je m’y réfugie /
Je pense à l’un /
Je pense à l’autre /
Ma montagne se fait forêt, une forêt où je me cache /
Arbres, bars, hommes /
Aucuns noms, une masse… /
J’isole un corp ici dans ma mémoire, /
Et mon coeur saigne à n’en plus pouvoir /
J’isole un corp mais c’est le vide que je ressens /
C’est ma mémoire qui s’agite /
J’isole un corp et c’est mon coeur qui souffre /
Je suis terriblement seul /


Ben ouais, l’alcool, ça fait tourner les têtes… Mon ami Alain tardait à venir. Je suis content d’avoir fait ma rencontre plus tard, il est vraiment tombé à pic. C’est pour cela que je vous ai glissé sa photo. Je crois que je vais photographier mes amants, maintenant. Et promis, quand je rencontre le bon, j’arrête mes autoportraits, je ne m’entraine que pour lui.
C’est l’ »effet 40 ans » ?

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