Si vous venez au Japon, si vous prenez un téléphone, évitez DOCOMO : cher et interface extrèmement pauvre. J’ai résilié mon abonnement. Bref, j’ai gardé mon téléphone environ deux mois et il ne m’aura au final servi qu’à recevoir des mails quand j’étais en France ! Heureusement, je n’avais pas résilié chez AU. Après avoir résilié DOCOMO, j’ai utilisé mes points AU et j’ai acheté un nouveau téléphone. Un Sony-Eriksonn, le S44W.
Mon nouveau joujou a un écran 3 pouces. Je suis heureux de revenir à l’interface AU, à ezweb et aux émoticons colorés et animés (ceux de i-mode/docomo sont d’une tristesse…). J’avais pris l’habitude d’utiliser le lapin pour « Kaikai » (ceux qui connaissent Murakami Takashi comprendront), mais il n’y a pas de lapin avec DOCOMO. Bref, dès le départ, mon NEC m’a mis mal à l’aise… Ca tient à peu de choses, hein !
Ca y est, c’est vraiment le printemps, et cette année j’ai plus de chances que l’an dernier : mes week-end sont ensoleillés. Je n’en ai guère profité hier, préférant rester à la maison : ça fait beaucoup de bien, aussi.
La grande aventure de la dernière semaine, ça a été la réinitialisation de mon ordinateur. J’ai été, je crois avec certitude, haqué et « colonisé ». J’ai donc patiemment fait un « grand ménage » puis tout réinstallé. Vous savez quoi ? J’ai gagné 10 Go ! Bref, mon disque dur était squatté. Il faut se méfier du Wifi… J’ai donc nettoyé puis installé un pare-feu pour limiter les dégâts à l’avenir…
A part cela, mercredi la semaine dernière était férié : nous sommes allés nous promener à Kamakura. Il a fait très beau (je vous préparerai un album… patience…). Nous avons visité encore un autre quartier de la ville et découvert de nouveaux temples. Cette ville à proximité de Tôkyô est une merveille et je ne peux que conseiller sa visite quand vous passez par chez nous.
Les cerisiers n’étaient hélas pas encore en fleur : c’est cette semaine que cette grand-messe recommence. Moi-même j’attends cela et c’est encore une surprise quand j’apperçois ces ciels de fleurs blanches et roses. C’est vraiment très joli. Les cerisiers passés, la ville deviendra verte jusqu’à cet automne et nous nous orienteront irrésistiblement vers les températures et le climat humide de l’été japonais. Avril est une saison de rêve, bordée de fleurs et de douceur.
Le grand truc de mon Sony c’est la télé « one-seg », c’est à dire la télé numérique. Pas par internet, non, la vraie TV, en 16/9 et en stéréo, qu’on peut enregistrer sur le disque dur du téléphone. Gratuite. La radio FM bien sûr, mais aussi « one-seg », la radio du futur. Il y a aussi tous les gadgets habituels, comme le lecteur de documents, le lecteur de vidéos et de musique, les cartes de crédit et de transport intégrées, deux vrais haut-parleurs et une prise casque stéréo, un navigateur web, 3 megapixels et l’auto-focus… Ordinaire, quoi ! Je l’aimais vraiment pas, mon NEC… AU est moins cher tant pour les « packets » que pour les communications. Quelqu’un a posté une fois à propos de Willcom. Mais je ne donne pas mon argent aux familles Bush et Ben Laden (Carlyle Investissment).
Je suis la campagne électorale, le soir tard, principalement.
De Tôkyô,
avec Ségolène,
Suppaiku
Post scriptum : les paroles de la Marseillaise
Note : les « étrangers » de cette chanson sont les Français qui, (un peu comme Johnny Hallyday et quelques autres…) ont quitté le territoire car ils refusaient la révolution et ont de l’étranger préparé la guerre contre la République. Cette chanson est le chant de l’armée de Marseille qui part au front défendre la Révolution.
Il y a même un couplet de la fraternisation : Français, en guerriers magnanimes, Portez ou retenez vos coups ! Epargnez ces tristes victimes, A regret s’armant contre nous.
Les responsables des guerres ne sont pas les peuples, « réduits à l’esclavage » mais « Mais ces despotes sanguinaires ».
Paroles et musique de Rouget de Lisle (1760-1836)
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L’étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Egorger vos fils et vos compagnes !
Refrain
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons !
1
Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter !
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !
(au Refrain)
2
Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
(au Refrain)
3
Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !
(au Refrain)
4
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Epargnez ces tristes victimes,
A regret s’armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
(au Refrain)
5
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
(au Refrain)
6
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre
(au Refrain)
Aaaah, les fameux billets à la suppaiku.
L’ancien portable (vieux 3 mois/6 mois/15 jours), c’était une bouse. Celui-là, je l’adore, il fait TOUT. Suit une ribambelle de fonctions abracadabrantes.
Puis la classique p’tite pique contre les pecnos français: ici, c’est classique, vous aurez la même dans x années. (j’avoue que si tu voulais nous faire passer pour des bouseux t’y es arrivé. fortiche le suppaiku! je suis Parisien quand même.)
Et pour finir, la petite morale: promis celui-là je le garde longtemps. (bah ouais, c’est un gaucho le suppaiku, et non il est pas tombé dans la fièvre consumériste nipponaise)
Bon alors, à quand le prochain keitai? Moi, je parie pour novembre.
Bonne continuation Madjid. Cà m’a fait bien plaisir de te voir à Paris. C’est à prendre au 2ème degré bien sûr.
Carlos
Ceci dit pour de vrai, celui-là, il me branche. La téloch’ çà le fait, mm pour regarder de la merde.
Sinon, c’est quoi le cylindre sur le côté. un pistolet laser?
Salut Suppaiku!
La Marseillaise! Justement, le weekend dernier, sur la station classique locale, ils ont diffuse la version de Berlioz pour orchestre et differents choeurs. Comme les interpretes etaient britannique, tout le texte etait emaille d’une prononciation exotique et charmante. Alors que je n’ecoute jamais ce chant en France, il a, loin de son pays, un charme qu’on ne lui aurait jamais prete, quelque chose d’a la fois pompier et plein de grandeur. Comme si les idees qu’il transporte etaient trompees par la musique d’un gout un peu vulgaire. Et je me disais que je n’en connaissais pas le texte. Mais voila que tu le mets sur ton blog.
Quant a l’excitation anti-Segolene, elle est sans doute, comme toutes les opinions des Francais, fondee sur des humeurs plus que sur des raisonnements, et sur un atavisme qui consiste a rejetter une opinion qu’on vient tout juste d’embrasser des qu’elle devient trop populaire. Les Frances me paraisent parfois schizophrenes: ils veulent a la fois etre elitistes et populistes. Ils critique la pretention d’une opinion d’elite et se mefient si une opinion est trop repandue, marque d’un manque d’individualite, d’une absence de sens critique, propre de la pensee d’elite. De meme que nous sommes le seul pays, comme tu l’as souligne, qui a coupe la tete du roi mais a garde sa noblesse, et plus grave, sa fascination pour la noblesse, pensant pouvoir accomoder un certain hierarchisme feodale a la Republique.
Peut-etre Sarkozy incarne-t-il cette France qui se croit eternelle et traditionnelle, cette France d’avant la deuxieme guerre. Il faut croire que les Francais, plus psychotiques que jamais, on peur des changements.
Greetings from Texas
Nicholas
Salut Suppaiku!
La Marseillaise! Justement, le weekend dernier, sur la station classique locale, ils ont diffuse la version de Berlioz pour orchestre et differents choeurs. Comme les interpretes etaient britannique, tout le texte etait emaille d’une prononciation exotique et charmante. Alors que je n’ecoute jamais ce chant en France, il a, loin de son pays, un charme qu’on ne lui aurait jamais prete, quelque chose d’a la fois pompier et plein de grandeur. Comme si les idees qu’il transporte etaient trompees par la musique d’un gout un peu vulgaire. Et je me disais que je n’en connaissais pas le texte. Mais voila que tu le mets sur ton blog.
Quant a l’excitation anti-Segolene, elle est sans doute, comme toutes les opinions des Francais, fondee sur des humeurs plus que sur des raisonnements, et sur un atavisme qui consiste a rejetter une opinion qu’on vient tout juste d’embrasser des qu’elle devient trop populaire. Les Frances me paraisent parfois schizophrenes: ils veulent a la fois etre elitistes et populistes. Ils critique la pretention d’une opinion d’elite et se mefient si une opinion est trop repandue, marque d’un manque d’individualite, d’une absence de sens critique, propre de la pensee d’elite. De meme que nous sommes le seul pays, comme tu l’as souligne, qui a coupe la tete du roi mais a garde sa noblesse, et plus grave, sa fascination pour la noblesse, pensant pouvoir accomoder un certain hierarchisme feodale a la Republique.
Peut-etre Sarkozy incarne-t-il cette France qui se croit eternelle et traditionnelle, cette France d’avant la deuxieme guerre. Il faut croire que les Francais, plus psychotiques que jamais, on peur des changements.
Greetings from Texas
Nicholas
Aaaah, les fameux billets à la suppaiku.
L’ancien portable (vieux 3 mois/6 mois/15 jours), c’était une bouse. Celui-là, je l’adore, il fait TOUT. Suit une ribambelle de fonctions abracadabrantes.
Puis la classique p’tite pique contre les pecnos français: ici, c’est classique, vous aurez la même dans x années. (j’avoue que si tu voulais nous faire passer pour des bouseux t’y es arrivé. fortiche le suppaiku! je suis Parisien quand même.)
Et pour finir, la petite morale: promis celui-là je le garde longtemps. (bah ouais, c’est un gaucho le suppaiku, et non il est pas tombé dans la fièvre consumériste nipponaise)
Bon alors, à quand le prochain keitai? Moi, je parie pour novembre.
Bonne continuation Madjid. Cà m’a fait bien plaisir de te voir à Paris. C’est à prendre au 2ème degré bien sûr.
Carlos
Ceci dit pour de vrai, celui-là, il me branche. La téloch’ çà le fait, mm pour regarder de la merde.
Sinon, c’est quoi le cylindre sur le côté. un pistolet laser?