Le political-correctness…
J’ai du corriger mon message qui a été modéré… Jean-Paul sartre pourrait-il écrire encore, en 2007 sans avoir à craindre le procès ?
« Jean-Paul Sartre employait un mot très dur pour qualifier la lâcheté en politique.
Ancien partisan de Michel Rocard au Parti Socialiste et dans les clubs rocardien, c’est ce mot qui m’est venu à l’esprit vendredi.
J’habite au Japon, l’éloignement a amplifié ma rage, celle de ne pas être à Paris…
Michel Rocard n’a jamais eu le courage de se battre et de gagner. De lui nous pouvions espérer la phrase géniale, brillante, intelligente. Et non ces « gracques » ou ces « spartacus ». De la lâcheté qui se moquent des militants, des accords de cabinets et de couloirs.
Rappelez vous, Matthieu dans « Les chemins de la Liberté »…
J’ai eu mal pour notre candidate que je défends comme je peux, au travail, ici, à Tôkyô, ou sur mon blog.
Je suis attéré par tant de bassesse, de machisme. De bas calcul.
J’avoue que « de mon temps », nous étions loyaux, et c’est pour cela qu’on se disait « camarades ».
Rocard n’est plus, désormais, pour moi, un « camarade ». Il a trahit la deuxième gauche. Il a vendu son histoire politique.
Delors a eu, lui, de la vraie grandeur dans cette campagne.
Je suis révulsé ! Je suis définitivement déçu par Michel Rocard.
La presse qui voit des éléphants partout, les redécouvre, bien entendu, « ouverts », « intelligeants » quand ils vont voir Bayrou…
Il faut tenir car je le vois bien où je suis : le « petit problème d’image » de Ségolène se dissipe et certaines mesures détaillées, argumentées commencent à faire mouche, on commence vraiment à faire « programme contre programme ». Ils sont bien 2 ou 3 déjà à être passés du « je ne sais pas » au « ben bien entendu ».
On y arrivera.
Bonne chance à vous, en France. Bonne chance à nous tous.
Bonne chance, Ségolène. Et courage ! »