samedi soir, avec Jun, visite de l’aquarium à Shinagawa/品川の水族館
Finalement, ça passe vite, le week-end à Ginza. Le temps n’a pas été aussi beau que celui originalement prévu mais tout de même les températures sont définitivement de saison. Le soir, il fait à peu près jour jusque 19 heures… Il y a un côté Londres dans cette heure calée sur le soleil mais on s’y fait, c’est le rythme de cette ville. Je dois vraiment me mettre dans la tête que le Japon est un pays où on se lève plus tôt… Mais culturellement, c’est encore un peu dur à comprendre, je crois…
okonomiyaki dans mon quartier, à Kagurazaka : le restaurant Kurumi : tout simplement délicieux. De l’okonomiyaki de Hiroshima/神楽坂道りのくるみという店で、美味しい広島風のお好み焼きが食べれる
Comme vous le voyez, j’écris un peu plus souvent dans ce blog. C’est que le rythme fini par rentrer. Je suis donc placé désormais devant un certain dilemne. Il me serait possible de travailler 3 heures de plus par semaine, et ainsi gagner un peu plus (mes 2 prochains mois vont être un véritable calvaire financier, comme prévu, donc je réfléchis beaucoup au sens de ma vie !). Ca aurait des effets sur ma paie de juillet (Je ne travaillerais plus qu’à partir de juin).
Mais suis-je venu au Japon pour gagner de l’argent ? Et si oui, est-ce dans une entreprise ou autrement ? Graves questions quand on sait que j’ai quand même une vie à vivre, des obligations financières à moyen terme… En quittant la France, j’ai fait le premier pas vers autre chose, vers l’épanouissement d’une partie de moi-même longtemps mise en sommeil. Aurai-je le courage d’aller jusqu’au bout ou cèderai-je à l’appel du gain… Si tel était le cas, BNP P n’est pas très loin…
en revenant du travail, dimanche soir, une vitrine qui me ramène à l’enfance, à mon premier contact avec le Japon, des images à la télévision, un mariage…
Je réfléchis, même si ma décision -ne pas céder- est dèjà prise. Une indissible angoisse me prend alors, et je pourrais écrire durant des heures, et des heures, et des heures. Et je réalise alors que je n’ai déjà pas beaucooup de temps, qu’il y a le travail. Et cela me confirme que je ne peux travailler 3 heures de plus… Que j’aime ce travail principalement regroupé sur 3 jours… Que l’année qui s’annonce va être assez difficile mais que j’ai une opportunité en or.
Je vis au Japon et mon travail ne me prend, finalement, que 3 jours pleins, fatigants certes mais trois jours tout de même. Et que les 2 demi-journées sont très vivables et agréables. J’ai des collègues sympas et même ces chefs souvent décrits comme « redoutables » sont des chefs comme les autres, qui font leur travail, et que je n’ai qu’à faire le miens. Si ceci me permet de voir le Japon, sentir le Japon, raconter le Japon, parler le Japon, si cela me permet de garder le fil au fond de moi, de pouvoir le suivre sans le rompre, alors, que de grandes choses, et quelle chance ! Je vous vois assis devant vos ordinateurs gris, à Paris et vos loyers si chers, je me dis que ça vaut bien le coup que je me serre un peu la ceinture. Je suis libre, et je suis au Japon.
Je vais partir travailler de 13h20 à 17h40. C’est presque les vacances, non ? Et il fait beau, chaud…
Une collègue m’a offert un Omamori, お守り. Un omamori de sagesse. Ca marche !
De Tôkyô, sage,
Suppaiku
Tu as raison de prendre cette solution. En fait, tu ne fais qu’un mi-temps & le reste est consacré à la découverte : de toi & du Japon. Je pense que le coté financier est peu important si tu arrive quand même a te nourrir & a te loger. La découverte n’a pas de coût.
Tu as raison de prendre cette solution. En fait, tu ne fais qu’un mi-temps & le reste est consacré à la découverte : de toi & du Japon. Je pense que le coté financier est peu important si tu arrive quand même a te nourrir & a te loger. La découverte n’a pas de coût.
C’est comme ça que je le pense. De plus, je ne suis pas pauvre, de toute façon.
J’apprécie ces lundi et mardi ralentis… Je vous écris ce blog en matinée, tranquillement avec un café à côté de moi… Avec le retour du beau temps, il y a des ballades en vue dès le matin… C’est donc à moi de caler mes dépenses.
Mais c’est quand même unique, être au japon, y vivre. Ce serait débile de n’y passer mon temps qu’à bosser !
C’est comme ça que je le pense. De plus, je ne suis pas pauvre, de toute façon.
J’apprécie ces lundi et mardi ralentis… Je vous écris ce blog en matinée, tranquillement avec un café à côté de moi… Avec le retour du beau temps, il y a des ballades en vue dès le matin… C’est donc à moi de caler mes dépenses.
Mais c’est quand même unique, être au japon, y vivre. Ce serait débile de n’y passer mon temps qu’à bosser !