Ôsaka, sous le soleil

Aujourd’hui nous allons à Ôsaka. Pour moi cela fait un certain temps, pour Jun, cela fait quasiment jamais. Je m’interroge un peu sur l’intérêt de visiter le chateau (reconstruit dans les années 50, en béton), mais d’un autre côté, faut bien que je vois à quoi ressemblait un chateau “féodal”… Je pense que ce sera pour ce matin et que dans l’après-midi on ira plus au sud vers Tennojo, la Tsutentaku et l’éternelle shôtengai de Namba.
J’ai des coups de soleil assez forts aux bras et sur le nez. J’aime bien, mais je serai prudent aujourd’hui. Je suis dans la chambre de l’hôtel, il est 8 heures 50, Jun finit de se préparer. De dehors, j’entends les cigales, les grillons et toutes les petites bestioles aui font l’été japonais. Parfois le cris d’un sempiternel corbeau. Il fait vraiment très beau, très chaud : je travaille toute la journée dans une atmosphère climatisée, quel contraste. J’ai l’impression, plus qu’à NOVA encore, de ne plus du tout ressentir la nature. À Nova, mes horaires (après-midi et soirée), ainsi que le quartier (Ginza) me donnaient l’occasion de ressentir les saisons. Je rentre dans la Mori à peine sorti du métro et n’en sors que le soir. Je déteste le quartier de Roppongi, qu’y faire le midi ? Il m’est bien arrivé ces derniers temps de sortir et faire une sieste dans le jardin à côté de Asahi Terebi. Tiens, c’est marrant, mes collègues connaissent les noms de tout dans le quartier, moi, je les ignore superbement. Bref, je suis “tempéré” du matin au soir, à 20° bien comme il faut.
Ici, le soleil est brûlant…
J’ai écrit ça le matin. Je confirme, le chateau ne vaut le coup que de dehors… Dedans, c’est vraiment douteux.
Je suis retourné dans un restaurant d’okonomiyaki que j’aime bien, et j’ai mangé les meilleurs okonomiyaki de toute ma vie !!!!
Allez, il est tard, ici!


Commentaires

Une réponse à “Ôsaka, sous le soleil”

  1. Salut Madjid Suppaiku,

    Toujours agréable d’avoir de tes nouvelles. Surtout, quand on retrouve ce qui faisait et continue sans doute de faire l’intérêt et tout le piquant des discussions avec toi : regard toujours très personnel, parfois même décalé ou à contre-pied, n’ayant pas peur d’être subjectif.

    A la prochaine,

    Olivier H.

    P.S.

    Retrouvé Céline sur Facebook : j’avais connaissance avec toi lors d’une de ses soirées. Message envoyé à ton profil.

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