J’écris, j’écris et personne ne me lit. Ou plutôt si, d’une façon lente car je ne fais pas l’habituelle promotion sur ma page FB ni sur Twitter. Et puis l’ancien plugin d’abonnement ne fonctionnait plus très bien, présentait des failles de sécurité, je l’ai remplacé par la News Letter ainsi que par le système d’alerte sur le navigateur, j’ai perdu mes abonnés. Ce n’est pas grave, hein, je m’occuperai de contacter tout ce monde là plus tard. Toutefois, je remarque que si chaque article plafonne à une vingtaine de lecteurs le premier jour, il monte à une quarantaine après deux jours, preuve que celles et ceux qui me suivent viennent bien se promener sur mon site même s’ils ne sont pas abonnés. Ça me fait plaisir.
Toujours, dans la solitude de l’écriture me reviennent ces mots de la chanson de Mama Béa, 48 kilos.
Mama Béa est certainement la chanteuse qui a le mieux porté les espoirs, les craintes et la tristesse si particulière de sa génération.
J’aime particulièrement ce texte, 48 kilos, qui raconte si bien la solitude devant la feuille blanche, la peur de ne pas être lu, de ne pas être entendu, de ne pas être compris, tout cela dans des mots simples là où Ferré avait glissé une poésie, sa poésie particulière, la poésie de l’après-guerre, enrobée de l’esprit de la Résistance, inspiré des mots d’Aragon, ces mots qui ont un souffle à couper le souffle.
Merci à une lectrice, Laure, pour ses petits mots qui font toujours plaisir.
https://youtu.be/3PhNktKKfnA
Ici, c’est une nouvelle journée sous le soleil après une belle nuit. Encore une nuit, et puis encore une journée et il faudra reprendre le Shinkansen. J’ai entraperçu les nouvelles sur les News Letter de Bloomberg et l’automne s’apprête à être d’une grande tristesse, lui aussi. Je fais le plein de soleil, alors, ça ira, et advienne que pourra…
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