« Elle fut longue la route / Mais je l’ai prise la route / Celle-là qui menait jusqu’à vous » (Barbara)
Bientôt septembre, voilà ce que chaque fois je pense quand arrive le dernier jour des vacances, et pour moi ce sera demain. Ce fut court, ce fut court mais ce fut bon.
« Septembre, quel joli temps / pour se dire au revoir » (Barbara).
Écouterai-je Barbara à mon retour? (mais de quel retour je parle, tiens…)
J’ai toujours eu pincement quand vient ce moment de l’année, moi, l’enfant de septembre. La rentrée des classes. Pour moi, la rentrée est fixée au 5 septembre, seul mon ami Alain sait ce que je prépare. Le 5 septembre, c’est un samedi, c’est un bon jour pour une pré-rentrée, non?
En attendant, lundi, oui, ce lundi, je vais reprendre ma route du travail, mon cours d’anglais pour des gens âgés d’une gentillesse confondante, presqu’une petite famille, pour moi. Et puis l’après-midi je retrouverai Yûko pour son cours particulier. Mardi matin, mon autre groupe de gens âgés, eux aussi une petite famille. Et après je reprendrai le chemin de l’école où j’entamerai la longue ligne droite vers les froidures de la fin de l’année. Enfin j’espère, on est dans un monde incertain, alors disons que c’est ce qui normalement se passera.
J’ai cette année pleinement profité de cette coupure, je suis ressourcé, régénéré, calmé. J’ai repris goût à écrire des billets de bavardage sans grand intérêt mais qui me font du bien tout en partageant un moment avec vous comme si nous nous rencontrions et buvions un kir en terrasse en parlant de choses et d’autres en fin de journée. Vous ne pouvez pas savoir comme cela me manque.
Je suis allé au sanctuaire du lapin, à l’ouest de la rivière Kamo, près du Kômyôji. Je crois que je vous en avais parlé, j’avais rêvé que j’y allais, j’étais avec Jun, et maman apparaissait, et je ne voulais pas qu’elle parte. J’y ai repensé depuis, c’est un sanctuaire aux grossesses, on va demandé la protection d’une divinité pour que ça se passe bien. Pour maman, ma naissance a été un calvaire de plusieurs mois, je crois que ce rêve m’a rappelé tout ce que je lui dois, et en quittant le sanctuaire j’avais le coeur et les pensées remplies de son souvenir. Elle me manque beaucoup.
Allez, je vais diner. Ce ne sont que de brefs billets écrits à la va-vite.
Bonne fin de journée.