Le Blog de Suppaiku, journal bloggué de Madjid Ben Chikh, à Tokyo.

L’ete a Tokyo : samedi et dimanche derniers


L’ete, au Japon, il fait tres chaud. Autrefois, l’arrivee de l’ete tres chaud correspondait avec la saison du repos: en effet, si le printemps est la saison des plantations et des travaux des champs, passe le mois de juin, il ne reste plus grand chose a faire que prier les dieux que tout se passe bien. C’est ainsi que l’ete etait la saison de fetes (matsuris), destines a confirmer la solidite de la communaute ainsi qu’a se conclilier les graces de la divinite du lieu.
Le Japon a garde ces matsuris qui, bien que folklorises et n’impliquant plus vraiment une communaute de toute facon eclatee, restent tres populaires. Ainsi, le bon matsuri de Kagurazaka, dans le centre nord de Tokyo, entre Iidabashi et Waseda, tres populaire et durant bien 2 heures et demi, de danses et de chansons. Dans une ou deux semaines, un meme matsuri se tiendra a Koenji, dans l’ouest de Tokyo, apres Nakano.
Poursuivant la promenade, un temple assez ininteressant, mais abritant un monument dedie aux femmes de Yoshihara, a Minowa, au nord est de Tokyo, au dessus de Ueno. Yoshihara etait le quartier de la prostitution. D’abord situe vers Nihonbashi et detruit par un incendie, le quartier de plaisir fut transfere plus au nord, vers le quartier ou se situaient les hors-castes de l’epoque Tokugawa, les burakumin (metiers lies au sang : boucherie, ambaumeurs, cordonniers… mais aussi acteurs, prostituees, etc…). C’est vers Minowa que ce quartier fut donc place jusqu’a ce que l’incendie qui suivit le grand tremblement de terre ne le detruise totalement. Ainsi, plusieurs fois ravage par les flammes, y perirent de tres nombreuses femmes dont ce bosatsu se veut le gardien.
Enfin, alors que nous nous promenions dans le quartier populaire Minowa-Iriya dont ne subsiste que le plan typique, en damier, j’ai fait quelques plans. Cherchant une musique de fond (le vent soufflait terriblement et il m’a ete impossible de laisser le son original), rien ne me convenait quand… Ben vous verrez. Les petits matins parisiens me manquent parfois.
Madjid

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Commentaires

4 réponses à “L’ete a Tokyo : samedi et dimanche derniers”

  1. Et ils ne partent pas en vacances ?
    En laissant les hommes désœuvrés au travail pendant que femmes et enfants prennent le frais.

  2. Et ils ne partent pas en vacances ?
    En laissant les hommes désœuvrés au travail pendant que femmes et enfants prennent le frais.

  3. Les vacances c'est la semaine prochaine, en gros.. Comme moi, par exemple!

  4. Les vacances c'est la semaine prochaine, en gros.. Comme moi, par exemple!

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