FN (1987): « Les sidaïques sont de véritables bombes virologiques. On ne fera pas de progrès dans la lutte contre le sida sans isoler les patients. »
Si le VIH apparaissait aujourd’hui, ce serait fermeture des bars et boites gays, interdiction des applications de drague, emprisonnement des « contaminants », isolement des séropositifs, tests obligatoires des pédés et fichage de leur état sérologique, traitement obligatoire…
La pseudo-politique sanitaire d’Emmanuel Macron, c’est en réalité le programme de Jean-Marie Le Pen et des ultra-conservateurs américains dans les années 80.
J’exagère? Voyons de plus près.
FNJ : « Ne pas intégrer le caractère obligatoire du dépistage dans le cadre d’un plan de lutte contre le sida revient à refuser de lutter efficacement contre la contamination » (FNJ, 1993, tract)
FN : « Les sidaïques sont de véritables bombes virologiques. On ne fera pas de progrès dans la lutte contre le sida sans isoler les patients. » (FN, 1987, interview à Gai Pied)
LREM : « Ce qui est certain, c’est que l’arsenal pénal, bien amené, pourrait certainement avoir un poids plus persuasif à l’encontre des résistants à la vaccination. Plus encore, ces infractions pénales pourraient être le pendant d’une obligation vaccinale qui, si non respectée, pourrait voir une traduction pénale en cas de contamination d’un tiers via la caractérisation d’une infraction pénale. » (David Smadja et l’ancien candidat LREM Benjamin Fellous, 2022, tribune au Parisien)
Jean-Marie Le Pen : « Je vous rappelle qu’un sidaïque hospitalisé coûte entre 500 000 et un million de francs par an et que le nombre de ceux-ci double tous les huit mois (…) dans les conditions actuelles, il y a rupture très grave de l’équilibre de la Sécurité sociale » (JMLP, 1987, L’heure de vérité)
Sébastien Huyghe : « Ceux qui ont fait le choix de ne pas être vaccinés prennent un risque supplémentaire pour eux et pour les autres. Si celui-ci advient, je propose qu’ils aient une sanction financière à payer de leur poche. » (Sébastien Huyghe – LR-, 2022, France 3)
Proposition de loi de l’ultra-conservateur conspirationniste Lindon LaRouche en Californie en 1984, « Proposition 64, classified HIV as a communicable disease and said its “carriers” must be identified and “maintained” by the state. » (Les « porteurs » doivent être identifiés et détenus par l’état) (mention dans The Advocate, février 2019)
Emmanuel Macron : « (…) à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné (…) Un irresponsable n’est plus un citoyen » (Le Parisien, 2022).
Comme le montrent ces quelques déclarations, ce qui était considéré comme inadmissible il y a quarante ans est désormais banalisé. L’idéologie réactionnaire est au pouvoir.
Les politiques violentes qui se développent depuis des décennies portent la marque de l’ultra-conservatisme, et ces tentations n’épargnent pas jusque dans la prétendue gauche. car désigner un coupable permet de se dédouaner et d’éviter de faire le bilan des politiques publiques anti-sociales menées depuis des années.
On a baissé les impôts pour le plus grand bonheur des plus riches, beaucoup, on a accru la dette de l’état, pour le plus grand bonheur des banques, beaucoup.
Et pour maintenir le système à flot, vaille que vaille, on a supprimé plus de 130000 lits d’hôpitaux, fermé des centaines de petits hôpitaux, fermé quasiment tous les dispensaires municipaux, ceux-là même qui vaccinaient et organisaient les visites médicales gratuites des enfants chaque année, on a déremboursé de plus en plus de prestations tout en diminuant les montants remboursés, on a fait de l’hôpital, un lieu – qui en temps normal devrait être relativement vide-, un lieu où se gère le flux tendu incapable de gérer une épidémie.
On a fermé des écoles, on a appauvri les universités que désormais les conservateurs macroniens veulent rendre payantes et livrer à la concurrence comme cela a été fait dans de nombreux pays.
On a en parallèle développé un état policier sophistiqué, d’abord dans les quartiers populaires où les techniques importées des colonies ont été transposées (les BAC) avant de les étendre à l’ensemble de la société.
Et on a vendu, vendu, vendu tout ce que l’investissement public avait réussi, tout ce qui rapportait de l’argent à l’état, que ce soit Airbus, France Telecom, EDF, la Française des Jeux ou les autoroutes.
Alors, à la première épidémie venue, alors qu’il n’y avait ni masques, ni tests, ni lits d’hôpitaux du fait d’un désinvestissement massif ces vingts dernières années, il n’est plus resté que la bêtise d’abord – tout ce discours digne de la complosphère sur l’inutilité des masques -, puis la répression – que ce soit l’achat de drones, les amendes pour les non porteurs de masques, puis le pass sanitaire et enfin le pass vaccinal alors qu’il est avéré que même vacciné, on transmet le virus…
Vous me direz, c’est bien facile, parler, et alors, on fait quoi? Eh bien tout d’abord, ce n’est pas pour ne pas l’avoir écrit et réécrit sur ce blog depuis des années. Et personnellement, je porte le masque depuis fin janvier 2020. La bêtise de Sibeth Ndiaye et de ma députée Anne Gennetet – pourtant médecin et résidente de Hong Kong – m’a sidéré. Combien de vies aurait été sauvées s’il y avait eu, dès le départ, un discours cohérent, pragmatique, sur les masques? Ces gens sont indignes.
Bon. Alors. À part cela.
D’abord, on augmente les impôts, beaucoup, pour remettre les hôpitaux et l’éducation à flot. De toute façon, augmenter les impôts, c’est le meilleur moyen de les baisser à moyen terme puisqu’on supprime le déficit public! Ensuite, on demande avec insistance, mais sans amende, à la population de se masquer, même en extérieure. Quitte à ce que les policiers soient affectés à la distribution de masques, et avec les sourire.
On veille à ce que tous les lieux publics soient aérés, on encourage la ventilation.
On ne baisse pas le nombre de métros, de bus ou de trains, on l’augmente pour limiter les contaminations
On laisse aux médecins de ville la liberté de faire leur travail, quitte à mettre en place des protocoles expérimentaux pilotés par une autorité sanitaire indépendante.
On conseille avec insistence de se faire vacciner mais sans forcer, et on se repose sur un réseau de dispensaires qu’il faut recréer, surtout avec le vieillissement de la population bref on peut même utiliser une épidémie pour préparer l’avenir. Car en réalité, sur le long terme, les dispensaires et les petits hôpitaux sont nettement moins coûteux que les gros machins car ils favorisent la prévention, et pour une population âgée, ils sont facilement accessibles.
Et on abroge toutes les lois qui font du citoyen un suspect car elles sont contraires à l’idée d’égalité devant la loi et font de l’état un objet en dehors de la loi. Elles sont contraires à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et auraient conduit Montesquieu à qualifier de telles lois de dictatures.
Je n’ai rien contre l’idylle d’Emmanuel Macron avec sa professeur de français, mais se voir asséner en permanence que « les devoirs passent avant les droits », ça me rappelle chaque fois que Mme Trogneux aurait due être licenciée puis jugée et emprisonnée pour avoir eu des relations sexuelle avec un mineur sur lequel elle exerçait son autorité.
Sur cette histoire, le couple a finalement bénéficié de cet esprit de liberté, de tolérance, de cette largesse que le libéralisme politique hérité des années 60 avait insufflé dans la société française et que Jean-Michel Blanquer taxe de « virus »… Je ne m’appesantirai pas ici sur la crypto-mafieuse Mimi Marchand, la grande amie de Brigitte Macron. Présente-moi tes amis, je te dirai qui tu es, dit l’adage…
Un état intransigeant avec le petit, doux avec le fort. Le Pass Vaccinal est un incroyable révélateur de la régression politique que nos sociétés ont traversé ces 40 dernières années et de tout ce qui nous reste à faire avant même d’envisager de « reprendre la marche de la liberté et de l’égalité ».
Dérégulation et contrôle c’est l’oxymorosité par la privation de liberté publique d’un côté et la subordination économique de l’autre.
Tu as vu les attaques contre le vivre ensemble et le pédagogisme à la suite de la figure de l’islamogauchisme c’est comme un plan média de washing identitaire réac.
Dérégulation et contrôle c’est l’oxymorosité par la privation de liberté publique d’un côté et la subordination économique de l’autre.
Tu as vu les attaques contre le vivre ensemble et le pédagogisme à la suite de la figure de l’islamogauchisme c’est comme un plan média de washing identitaire réac.