Ca y est, tout fini par arriver à qui sait attendre. Ma forme est revenue, je suis maintenant bien rentré dans ma « vie quotidienne ».
Hier, après avoir écrit sur ce blog, je suis allé à la piscine, ce qui me fait un grand bien :1,5 km de brasse et 150 m de crowl. Je sais, ça ne fait pas beaucoup de crowl, mais il faut y aller progressivement, le crowl fatigue. Moi, je nage non stop…
(ma piscine)
Je suis ensuite allé en bibliothèque renouveler mon inscription. J’ai pris L’INHUMAINE, de Marcel LHERBIER, un de mes films cultes où les fantasmes modernistes et architecturaux voisinent avec la cruauté et l’amour le plus tendre dans un rêve glacial. Un film graphique magnifique, l’architecture de Mallet-Stevens. Je vais proposer à mon ami Olivier de le regarder, nous en avons déjà beaucoup parlé.
Et puis,
Echo and the Bunnymen, une compilation. On ne rigole pas !
Antonio Vivaldi, La Stravaganza OP4; Arte dei Suonatori, Rachel Podger, Channel Classic, 2003
Antonio Vivaldi, La Tempesta di Mare, La Notte, La Follia…; Il Giardino Armonico, TELDEC, 1991/92
Françoise Hardy, « In Vogue »; Vogues 1987 (compilation 1961/68)
Barbara, La Dame Brune, 1967/68, « volume 6 », Phonogram 1992
Je suis vite repassé chez moi, il était 19h00 et j’ai filé retrouver Carlos. Nous sommes allé chez Kintaro, avons bavardé de plein de choses en mangeant – pour ma part un yakisoba et des gyoza. On est allé chez lui prendre un dernier verre, je suis rentré vers 3 heures du matin.
Je vais mieux. Je me suis levé vers 7h30 sans ma boule au ventre des jours passés. J’ai bien déjeuné, remis encore d’autres photos en lignes. C’est aux textes qu’il faut désormais que je pense. J’ai gardé tout en dedans pendant tant d’années, textes, photos, idées, sentiments qu’en moi aujourd’hui brûle le désir de rattrapper ce temps, de me dévoiler sans penser à de quelquonques conséquences. Elles ne m’atteignent plus.
Et ainsi, ayant retrouver cet état d’esprit conquérent d’avant ma contamination, se repose la question de la longueur de mes cheveux. Je coupe, ou pas ?
Fondamental, non ? Bon, c’est l’heure de nager. Ah, sinon, j’ai beaucoup photographié hier soir en rentrant. Mon nouveau pied, léger, est très pratique. Ah oui, aujourd’hui c’est le « 1er décembre ». A Beaubourg, il va encore y avoir cette kermesse pathétique de l’autre jour.
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