J’ai écrit un très long post au sujet de la présidentielle. Nous dirons, une bonne introduction au sujet (la présidentielle ou moi, c’est au choix). C’est ici. Ou là, sur mon site Le petit monde de Suppaiku. Il y en aura d’autres.
J’ai reçu aujourd’hui mon nouveau visa : 3 ans ! J’en ai profité pour demander mon re-entry permit. Il faisait très beau, un ciel bleu limpide et des températures assez clémentes. J’ai commencé la lecture du Voyage au Japon que Carlos m’a envoyé. C’est passionnant. Je m’apperçois à quel point c’est facile de faire des généralités, de tirer des conclusions et à quel point moi même je tombe dans le panneau. On est humain et, comme je l’avait écrit un jours dans une dissertation, la vérité (en histoire) n’existe pas, il est préférable de parler d’honnèteté. C’est en effet cette honnèteté qui conduit à adapter, réviser une opinion, un jugement émis parfois un peu trop hâtivement.
Je suis donc retourné à Shinagawa. Cette gare est immense, très très grande. Absorbé par mon envie de régler l’affaire au plus vite, je n’ai pas une seule fois pris de photo. Ca a été très rapide : j’ai pris mon courrier vers 13h, filé sous la douche à 13h05, et j’étais dans le métro à 13h30. A 16h, je me promenais à Shibuya, mon nouveau visa en poche.
Shibuya sous le soleil, c’est vraiment agréable. Je suis allé déjeuner (un peu tard…) chez Little Spoon et, assis le long de la vitrine à l’étage, j’ai regardé faire un de ces rabatteurs à cheveux décolorés et teint bronzé. Les filles ne répondent même pas. Le gars faisait des aller-retour. Mardi, je travaillais à Ikebukuro et il n’y en a pas un seul. J’aime cette foule grouillante de Shibuya : c’est jeune et le quartier est tordu sans tous les sens. Il n’y a pas ce côté rectiligne de Shinjuku. Il faut dire que c’est beaucoup plus petit, aussi. Je voulais faire quelques courses, j’ai pris l’Enokashira et j’ai filé à Shimokitazawa. J’adore le quartier mais je doute avoir envie réellement d’y habiter… Je commence à m’habituer à la tranquilité de Kasai. Je suis allé chez Uniclo. C’est incroyable : pour 16,000円 (100 EUR), j’ai acheté 3 pantalons, une veste, deux pulls en laine, un pardessus imperméable. Des fringues de demi-saison idéales pour le travail où on me voit depuis un an toujours avec les mêmes vêtements… Le mieux, c’est que tout est bien coupé.
Shimokita est un quartier jeune, une sorte de mélange des puces, de Ménilmontant… C’est sympa mais trop petit. J’y étoufferais. Je persiste à croire que l’est me convient mieux et Ueno continue de me plaire, surtout de l’autre côté du Parc vers Yanaka (la tranquilité et les maisons en bois, les promenades dans le grand cimetière), ou alors vers Akihabara, le long de la Yamanoto vers Okachimachi, en direction de Asakusa.
Cela étant, je ne suis guère resté, mon excursion avait pour but de faire quelques courses en une brève promenade agréable rythmé par le dingdingding des passages à niveau.
Je suis rentré il devait être a peu près 20h40 : j’ai juste eu le temps de réchauffer du riz et faire griller une viande que j’ai arrosé de Shôyû et accompagné du reste de soupe de légume d’hier soir. Je cuisine de plus en plus. Et je consomme désormais 4 kilos de riz minimum par mois… J’ai suivi mon dorama de la saison, avec Nakama Yukie, « j’ai attéri dans une famille importante » (traduction grossière et approximative).
Il est l’heure d’aller dormir. J’ai énormément écrit aujourd’hui comme vous pourrez le constater sur Le petit monde de suppaiku.
おやすみなさい
De Tôkyô,
pas trop fatigué
Suppaiku
Fin de week end…
F