L’enseigne d’un restaurant de cuisine francaise a Kamakura, le restaurant « coin de rue » (prononcer ko-a-n’-do-rou/コアンドル), a Kamakura.
J’ai beau desormais avoir compris que la situation economique ne va guere s’ameliorer du jour au lendemain, j’ai beau avoir integre que retrouver un travail ne va pas etre une mince affaire, je ne peux m’empecher de trouver le temps long du matin a la fin d’apres-midi puis, soudain, terriblement rapide quand je m’apercois que la nuit est tombee. C’est bien cela, le chomage, et c’est pour cela que je me suis progressivement enferme dans un etat depressif jusqu’a la mi-novembre. Je peux confirmer que je vais beaucoup mieux. Comme je vous l’ai dit, j’ai defini ma strategie, qui sera ciblee et originale, basee sur le principe simple de « rien a perdre ». Certains me diront, mais si, justement, tu as quelque chose a perdre, tu devrais faire attention, chercher du travail tous azimut, te surractiver, faire « un CV qui tue la mort » et bombarder tout autours. Comme mes ex-collegues Lehman Brothers, par exemple. 1500 CV qui ont litterralement bombarde le marche a Tokyo, que dis-je, 1500 candidats qui ont chacun envoye leur CV qui tuait la mort dans tous les cabinets de recrutement, dans toutes les banques, au moment ou chacune d’entre elles annoncaient leurs plans de licenciements. Et au passage, qui ont eu l’extreme politesse de ne pas se presenter aux entretiens qu’ils avaient pu eventuellement obtenir apres que NOMURA eut annonce qu’ils rachetaient Lehman. Allez envoyer votre CV apres ca, surtout un CV ou est inscrite la marque infame, « Lehman ».
Commentaires
13 réponses à “Et revoila une nouvelle semaine”
La magie du ménage, virtuel ou autres. Adepte convaincu.
La Sukiyaki Dance : le genre de chose qui trotte malgré soi dans la tête jusqu’au soir ! Ils sont très-forts pour ça.
Bonne fin de journée !
La magie du ménage, virtuel ou autres. Adepte convaincu.
La Sukiyaki Dance : le genre de chose qui trotte malgré soi dans la tête jusqu’au soir ! Ils sont très-forts pour ça.
Bonne fin de journée !
Oui,C’est vraiment ca ! Il m’est arrive de la chanter dans ma tete sans vraiment y preter attention. Comme en plus le rayon est assez central, on l’entend dans les rayons voisins. Musique entetante, repetition adlibidum de 肉/viande… Quand je vais au Jusco, je fais tout pour en etre le plus loin possible, sinon, gare… Oui, ils sont tres fort pour ca !
Au Jusco, il y a aussi une chanson une chanson entetante au rayon des fritures. A Maruetsu, c’est une petite musique tres utilisee (ca fait tres petit train) qui nous signale les 芋焼き/patate douce grillees. Celle-la, il m’est arrive de la siffler, en trouvant la melodie debile mais sans me rappeler ou je l’avais entendue, au tout debut ou j’habitais a Tokyo. Ou j’habitais a ce moment la, c’etait le rayon oeuf/ laitage, avec une voix enregistree qui lisait les promos du jour…
Bon, c’est pas terrible, mais c’est quand meme moins tarte que la variete americaine des annees 80 du Y’S Mart a cote de chez moi… On se croierait revenu a Reagan 🙂
Je trouve ca assez marrant en fait. A Paris, j’aimais bien le « city info » Monoprix, sorte de degre zero de l’information, de fond sonore inutile, d’interviews sur les promotions. Le plus « fascinant », c’est qu’ils coupaient ce programme… de pubs ! La pub coupee par la pub, les Japonais n’ont pas encore fait.
Tu me promets de ne pas leur dire, hein… 😉Oui,C’est vraiment ca ! Il m’est arrive de la chanter dans ma tete sans vraiment y preter attention. Comme en plus le rayon est assez central, on l’entend dans les rayons voisins. Musique entetante, repetition adlibidum de 肉/viande… Quand je vais au Jusco, je fais tout pour en etre le plus loin possible, sinon, gare… Oui, ils sont tres fort pour ca !
Au Jusco, il y a aussi une chanson une chanson entetante au rayon des fritures. A Maruetsu, c’est une petite musique tres utilisee (ca fait tres petit train) qui nous signale les 芋焼き/patate douce grillees. Celle-la, il m’est arrive de la siffler, en trouvant la melodie debile mais sans me rappeler ou je l’avais entendue, au tout debut ou j’habitais a Tokyo. Ou j’habitais a ce moment la, c’etait le rayon oeuf/ laitage, avec une voix enregistree qui lisait les promos du jour…
Bon, c’est pas terrible, mais c’est quand meme moins tarte que la variete americaine des annees 80 du Y’S Mart a cote de chez moi… On se croierait revenu a Reagan 🙂
Je trouve ca assez marrant en fait. A Paris, j’aimais bien le « city info » Monoprix, sorte de degre zero de l’information, de fond sonore inutile, d’interviews sur les promotions. Le plus « fascinant », c’est qu’ils coupaient ce programme… de pubs ! La pub coupee par la pub, les Japonais n’ont pas encore fait.
Tu me promets de ne pas leur dire, hein… 😉De chez John Lobb, je te conseille leurs lacets en soie, plat qu’il faut tourné pour les enfiler dans les trous. La grande classe. La référence du sur mesure reste tout de même Berluti.
De chez John Lobb, je te conseille leurs lacets en soie, plat qu’il faut tourné pour les enfiler dans les trous. La grande classe. La référence du sur mesure reste tout de même Berluti.
Promis ; )
Promis ; )
Mugon Melta> « De chez John Lobb, je te conseille leurs lacets en soie, plat qu'il faut tourné pour les enfiler dans les trous. La grande classe. La référence du sur mesure reste tout de même Berluti. »
Bon alors, là, les enfants, si on va dans cette direction, laissez-moi vous rapporter ce qui se dit aujourd'hui parmi les amateurs de souliers parisiens. À savoir que :
– Weston c'est plus ce que c'était (sauf le chasse) ;
– Pour John Lobb (qui ne fait pas que de la mesure) le consensus est toujours favorable, mais avec une nuance d'inquiétude, eu égard à certains modèles de prêt-à-porter récents ;
– On trouve couramment des lacets plats chez Carmina, chausseur de la cour d'Espagne (c'est pas de la crotte de bique, et c'est beaucoup moins cher que les autres noms prestidispendieux cités ci-avant et ci-après) dont la succursale parisienne est sise avenue de l'Opéra, presque en face du Zen, restaurant japonais des plus recommandables ;
– Quand on a plus d'argent que de goût on va chez Berluti. Quand on a et l’argent et le goût, on va chez Pierre Corthay ou chez Anthony Delos. Quand on est au chômage, les soldes de la Halle aux chaussures c’est bien aussi…Je n’en demandais pas tant…
Desole, je suis personnellement de la trempe d’une chaussure anglaise, au travail. CV assez peu seduisant, caractere un peu froid au debut. Apres je m’assouplis et pour finir on ne peux pas se passer de moi…
Une chaussure italienne ? Non, ce n’est pas moi. Je ne brille pas en entretien, je ne demarre pas mon travail en impressionant tout le monde dans la premiere matinee avant de montrer mes insuffisance dans l’apres midi (les semelles fines qu’il faut vite proteger) puis, au finish, devenir un employe comme un autre parce qu’il y a un nouveau qui vient d’arriver, lui aussi de type chaussure italienne.
Une chaussure francaise ? Non plus. J’offre des asperites dans mon caractere, n’hesitant pas a ne pas travailler ouvertement si je n’ai pas de travail, mais n’hesitant pas non plus a en reclamer plus. Je bavarde en travaillant et je reponds a mes chefs qui ne me font pas peur (Mulgon a un cote pire…). La categorie chaussure francaise est discrete et laborieuse, les yeux rivee sur le vendredi soir, en silence, et la possible promotion a l’anciennete, en silence. Une chaussure Fenestrier, c’est beau, c’est propre, c’est confortable. Mais ca n’a ni le charme italien, ni la sobriete elegante d’une anglaise…
En tout cas, TB, tu m’epates, parce que moi, ces marques, je ne connais pas !Je n’en demandais pas tant…
Desole, je suis personnellement de la trempe d’une chaussure anglaise, au travail. CV assez peu seduisant, caractere un peu froid au debut. Apres je m’assouplis et pour finir on ne peux pas se passer de moi…
Une chaussure italienne ? Non, ce n’est pas moi. Je ne brille pas en entretien, je ne demarre pas mon travail en impressionant tout le monde dans la premiere matinee avant de montrer mes insuffisance dans l’apres midi (les semelles fines qu’il faut vite proteger) puis, au finish, devenir un employe comme un autre parce qu’il y a un nouveau qui vient d’arriver, lui aussi de type chaussure italienne.
Une chaussure francaise ? Non plus. J’offre des asperites dans mon caractere, n’hesitant pas a ne pas travailler ouvertement si je n’ai pas de travail, mais n’hesitant pas non plus a en reclamer plus. Je bavarde en travaillant et je reponds a mes chefs qui ne me font pas peur (Mulgon a un cote pire…). La categorie chaussure francaise est discrete et laborieuse, les yeux rivee sur le vendredi soir, en silence, et la possible promotion a l’anciennete, en silence. Une chaussure Fenestrier, c’est beau, c’est propre, c’est confortable. Mais ca n’a ni le charme italien, ni la sobriete elegante d’une anglaise…
En tout cas, TB, tu m’epates, parce que moi, ces marques, je ne connais pas !A propos des musiques lancinantes de supermarché, tu n’as pas connu l’époque de la ritournelle pour vanter les mérites du poisson : « sakana sakana sakana…. sakana wo taberu to… gnagnagna »
Une vraie scie qui passait en boucle aux rayons poisson (on s’en doutait).
Il me semble même que la chanson est devenue un vrai tube 1er dans les chars de single… x_O;A propos des musiques lancinantes de supermarché, tu n’as pas connu l’époque de la ritournelle pour vanter les mérites du poisson : « sakana sakana sakana…. sakana wo taberu to… gnagnagna »
Une vraie scie qui passait en boucle aux rayons poisson (on s’en doutait).
Il me semble même que la chanson est devenue un vrai tube 1er dans les chars de single… x_O;
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