…Et puis reprendre la route, refaire d’autres photos, continuer la promenade et revenir à la maison pour apprendre par hasard qu’il venait d’y avoir une secousse assez brutale. Rien senti…
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[dropcap1]V[/dropcap1]endredi soir, vers 21 heures, dans le train. Bondé. Au retour. Suite du billet précédent, en quelque sorte…
Lundi, j’ai rencontré Yann que je n’avais pas vu depuis plus d’un an, à Yûrakuchô. Nous avons longuement bavardé, attablés dans le restaurant de curry japonais où Jun et moi allons si souvent. Il m’a donné une AppleTV qu’un ami lui avait donné et qui ne lui servait à rien. J’ai installé le joujou et c’est vrai que c’est vraiment pratique. Ça relance l’idée d’un MacMini quand mon iMac rendra l’âme. Je dois maintenant changer quelques trucs, notamment les hauts parleurs car je peux maintenant regarder les vidéos sur la télévision. Cela étant, l’écran de mon ordinateur me semble plus correct. Peut être y suis-je habitué…
J’avais de la chance, lundi à 18:00, mon étudiante avait décommandé, ce qui m’a laissé le temps de passer par chez moi et me reposer un peu avant mon dernier cours particulier à 19:15…
Autant le dimanche s’offre comme une parenthèse enchantée où tout reprend du sens, autant la semaine est une sorte de tornade rapide qui commence quand sonne le réveil le lundi matin et se termine quand s’achève la grande accélération du samedi, vers 16:30. Entre les deux, je cours le lundi, je cours le mardi et dispose de suffisamment de temps pour faire des courses, faire une machine et éventuellement une grâce matinée. Je rentre tard le soir, alors mes soirées s’étirent jusque tard dans la nuit où, interminable été oblige, la moiteur ambiante m’empêche de bien dormir malgré l’air conditionné…
Je suis finalement parvenu à réparer mon vélo, j’ai toutefois du changer ma chambre à air. Hier soir, après avoir fini la réparation, j’ai enfourché mon vélo et ai tourné dans le quartier, de minuit à deux heures et demi du matin. Franchir la Sumida, regarder les ponts, faire des photos, pousser dans Mukojima jusqu’au parc de la Sumida où une faune défraîchie cherche à combler sa solitude dans les buissons, prendre des photos, regarder la faune agir et me remplir d’une certaine nostalgie pour d’autres lieux, d’autres visages et d’autres temps. Et puis reprendre la route, refaire d’autres photos, continuer la promenade et revenir à la maison pour apprendre par hasard qu’il venait d’y avoir une secousse assez brutale. Rien senti…
Mon directeur m’a donc finalement offert une promotion. Je vais gagner quelques clopinettes en plus, il a avancé un chiffre et j’ai acquiescé. Une augmentation de 12,5%, avec du travail en plus, mais dans le même temps au travail.
Voilà, c’est un billet en plus qui vous permettra de regarder quelques photographies en plus. Et moi de poster non pas un billet, mais deux, la même journée, ô bonheur!
De Tôkyô,
Madjid
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