Bavardage en mâtinée

B

Ce n’est pas une fiction, c’est encore moins une auto-fiction, ce n’est pas vraiment une autobiographie ni une biographie, peut-être vaguement un élégie même si ce n’en est pas une…

Un peu plus de huit heures du matin…

Hier, avant hier, je me suis levé à six heures et demie, ce matin, échec total. Ça a été 7 heures et demie, sans sonnerie bien sûr. Pas grave, je vais continuer. De toute façon, le samedi, je me lève habituellement à six heures et demie car je pars de chez moi vers sept heures et demi. Je ferai donc comme samedi dernier, je mettrai le réveil à six heures, histoire d’avoir un petit extra de temps pour partir détendu.

C’est une bataille, c’est aussi toute une réflexion sur mes habitudes, l’heure à laquelle je me couche, mes façons de perdre mon temps et comment les combattre si elles ne servent à rien.

Bien entendu, je ne veux pas devenir une espèce de bête à productivité, j’aime le temps libéré, le temps de flâner, de ne rien faire. Mais il y a une vraie différence entre ne rien faire et glander. Écouter un peu de musique allongé sur mon sofa et ne rien faire d’autre, c’est se reposer, et c’est bien. Penser à prendre quelques notes quand j’écoute de la musique sitôt que ces pensées surgissent, c’est encore mieux. Prendre mon iPad© ou mon iPhone© et aller de Facebook© en Instagram© en passant par Grindr©, Line©, WhatsApp© ou Surge©, c’est une réelle perte de temps car au passage dans ce cas je transforme ce que j’écoute en une bouillie de supermarché, mais surtout j’élève ma tension artérielle, mon niveau de stress pour rien.

Je ne dis pas ça pour vous, hein, je veux dire, j’aime bien quand mes amis me contactent sur les réseaux sociaux, mais après dix ans d’utilisation plutôt intensive, je veux rajouter le choix, je veux décider quand je les utilise, exactement comme s’ils devenaient des boîtes vocales. Je veux maitriser.

Je m’y emploie, et depuis quelques mois, quand on m’écris je ne réponds pas tout de suite. Si c’est un truc sérieux, j’attends un peu pour répondre sérieusement. Si ce sont des gif, je ne réponds pas. J’écris un billet par jour, plus ou moins, je veux dire je n’ai donc pas besoin de « donner signe de vie ».

Une amie d’enfance me bombarde de gif, de « chaine du bonheur » et de « journée de l’amitié », il y a deux semaines, je lui réponds « bonjour », elle me demande « quoi de neuf », ça m’a mis en colère, si si. Je lui ai répondu que bon, quand même, avec tout ce que j’écris sur moi, elle n’avait qu’à me lire. まったく!

Qu’on m’envoie un message en me disant ce qu’on pense de ce que je viens d’écrire, raconter une expérience similaire, dire qu’on n’est pas d’accord, ou bien rebondir, aller plus loin, je ne sais pas, mais bon, qu’on m’aie lu et qu’on tisse une conversation sur ce que j’ai écrit, et qui généralement concerne ma vie, mon expérience, et ça me ravit, et je réponds. Mais qu’on me demande « quoi de neuf », là, c’est exactement ce que je lui ai répondu. « Je ne sais pas quoi te répondre ». Je lui ai demandé si elle me lisait. Elle l’a mal pris. J’ai invité en lui disant que j’écrivais quand même beaucoup et que vraiment, non, je ne voyais pas quoi répondre « en plus » à sa question. Non, elle l’a mal pris. J’en ai conclus qu’elle ne me lisait pas, sinon elle saurait où j’en suis et on en aurait bavardé.

Et puis aussi, des fois, le format même du réseau social ne favorise pas la communication. Il m’arrive d’être mal luné, fatigué, en train de faire autre chose… Alors de plus en plus, je laisse passer les messages et n’y réponds que quand je le veux.

Et pour revenir à mon sujet de la semaine, donc

C’est le temps perdu à ne rien faire, c’est à dire bavarder de rien avec trois personnes à la fois sur deux applications différentes tout en essayant de lire un article pendant que YouTube© bavarde et enchaine automatiquement sur une vidéo que je n’ai pas choisi sur mon iMac©, c’est ce temps là que je suis bien décidé à récupérer.

Je vous dis, mon blog, à défaut de dire tout de moi, c’est un blog honnête, vous pouvez m’imaginer maintenant exactement comme je suis après une journée fatigante, comme le mardi. Ah oui, rajoutez moi sur un sofa, mettez un café à moitié refroidi sur ma table basse et si un étudiant m’avait offert des chocolats dans la mâtinée, rajoutez-en l’emballage puisqu’à priori au moment de la deuxième vidéo et alors qu’une autre personne me contacte sur Line©, j’ai déjà tout mangé.

Eh non, je ne bois jamais d’alcool. Heureusement parce que le tableau ne serait pas fameux. J’en ai un stock, champagne, trois bouteilles de whisky dont une super chère, mais je ne bois plus. Et certainement pas tout seul. En compagnie, un peu, un verre de vin ici, ce délicieux rhum que Stéphane affectionne par là, une Margarita si le bar sait bien les faire, mais c’est vraiment très très rare.

Bon, heureusement, ce tableau avachi, c’est quand même très rare, mais on est très nombreux à nous retrouver piégés dans une trappe de temps où on vieillit à petit feu dans notre solitude électronique en nous « connectant » avec le monde entier. Leurre.

Il est huit heures quarante.

Je me suis donc levé à sept heures et demie avec l’impression d’avoir transgressé, d’avoir fait une grasse mâtinée bien mérité. J’ai éteint le réveil quand il a sonné et je me suis replongé dans le sommeil instantanément, preuve que j’en avais besoin, hier, ça ne m’avait pas du tout fait cette sensation. C’est vraiment comme du jet lag. Et j’ai émergé naturellement vers sept heures vingt. J’en avais besoin. Je crois que c’est important de savoir écouter son corps quand on tente de se reprendre en main, ne pas être trop spartiate, et bien avoir à l’esprit que mes horaires de travail sont extrêmement contraignants physiquement, rentrer si tard, ce n’est pas facile si on veut se lever de bonne heure.

Et donc, oui, ce qui est intéressant, c’est de réfléchir aux solutions pratiques qui me permettront de résoudre ce problème. Et y réfléchir, c’est aussi une activité, et il va falloir que j’y dégage un peu de temps. J’ai acheté deux tableaux en liège, vous savez, ces trucs à Post-it© et punaises, mais je ne m’en sers pas. Je les ai achetés car je me suis dit qu’ils pourraient me servir quand je me replongerai dans l’écriture sérieusement (eh oui, ce blog, c’est essentiellement de la gymnastique, vous savez…). Y mettre quelques pense-bêtes pour me souvenir de trucs que je veux faire pour me sentir mieux avant de me coucher, de trucs à faire sans fautes, de réponses à envoyer… Exemple, je continue de réfléchir au meilleur moyen de passer mon site en https, bon, ben je dois « me » donner rendez-vous pour le faire une bonne fois pour toute. J’ai aussi installé un plugin sur mon site pour vous envoyer une newsletter, mais ça ne fonctionne pas car j’ai quelques manipulations à faire du côté du serveur et du côté de mon fournisseur de nom de domaine, bon alors là aussi je dois « me » donner rendez-vous pour écrire des deux côtés histoire de bien configurer ça.

Eh oui, c’est un peu comme devenir mon propre patron, je n’ai jamais fait, toutefois, comme j’ai appris comment on fait ailleurs, ce ne devrait pas être trop difficile à faire pour moi. Cela demande de l’organisation. Et donc ce fameux temps dont je vous parle.

Bon, j’imagine, là, ça doit vous gaver parce que franchement, non, ce n’est pas vraiment intéressant, pourtant si, ça l’est, en tout cas pour moi, et je suis sûr que vous êtes un certain nombre à être passés par là quand vous avez décidé de ne plus dépendre d’un employeur. Je pense à Thomas, je pense à Cécile, je pense à Tarika. Par ne plus dépendre d’un employeur, je pense au processus. Pour Thomas, je me souviens, ça a pris des années, et moi, je ne compte pas quitter mon travail. J’entends créer mon travail tout en travaillant, je ne sais si ni ne crois que cela me rapportera un jour mais je le fais car c’est ce qui est important pour moi, c’est donc mon vrai travail, celui que je choisis librement de me donner. Cela pourrait être faire mon potager afin dans quelques années d’être totalement autonome voire même vendre un peu de ma production, cela pourrait être faire mes vêtements dans la même perspective, etc

On a tous des talents, et on passe notre vie à côté à cause du travail et à cause de tout le fatras inutile dans lequel on tombe dans la quête consumériste pour notre « épanouissement », ces trucs égoïstes qui ne satisfont que l’égo.

J’écris parce que c’est important pour moi, parce que j’aime ce lien avec vous, parce que j’aime me raconter, j’aime raconter, partager mes idées et parce que c’est comme ça depuis l’enfance. Mais je n’écris pas pour « m’épanouir », si tel était le cas, je ne vous raconterais pas mes soirées avachies sur mon sofa, ce n’est pas reluisant… Je l’écris parce que c’est honnête et parce que ça raconte l’époque, et parce que le « bobo » moyen dont je fait parti dans la stratification journalistique se fait des soirées tout aussi merdiques qu’un gilet jaune avec Bac moins trois du Périgord, et c’est très bien comme ça. Je ne suis pas, nous ne sommes pas des Dieux.

Neuf heures, c’est l’heure d’une pause café

Voilà, c’est fait.

Hier, j’ai écrit sans discontinuer de sept heures et demie à onze heures et demie, ça change tout, j’ai pu relire ce que j’avais écrit la veille puisqu’il s’agissait d’un très long billet que je compte mettre en ligne aujourd’hui ou demain. Ma concentration est bien meilleure en mâtinée, je ne suis distrait par rien. J’ai même pu un peu chatter tout à l’heure sans que cela ne vienne me perturber, au contraire, ça m’a fait plaisir d’être en direct avec Aziz. Aziz, c’est marrant de le connaitre, il a trôné sur un mur chez moi, pendant des années, photographié par Pierre et Gilles du temps de sa jeunesse. Je suis sûr que vous connaissez cette photo.

J’ai écrit très longuement, hier. Et j’ai terminé un billet de plus de 60.000 signes, plus de 11.000 mots. Bon, je n’écris pas cela pour vous en mettre plein la vue, ce n’est pas le but, c’est plutôt pour partager mon étonnement devant ce que cela représente. Cela représente en réalité un travail colossal, immense. Je savais que ce serait un long billet mais je ne savais pas bien où il me menait en terme de longueur, ça on ne le sait jamais d’avance, on a juste en soi une estimation, ce sera long, c’est tout.

Il va falloir faire le vrai boulot, maintenant, c’est à dire relire, corriger, élaguer et rajouter, éditer. Je dois aussi décider si je le publie en un billet, ou si je le publie en plusieurs. Ou si pour la première fois je le mets aussi en téléchargement en pdf.

J’ai écrit plus qu’un billet, cette longueur là, c’est un vrai récit. Ce n’est pas une fiction, c’est encore moins une auto-fiction, ce n’est pas vraiment une autobiographie ni une biographie, peut-être vaguement un élégie même si ce n’en est pas une… C’est une histoire partielle, forcément subjective, honnête, sentimentale, autobiographique sans que cela ne parle de moi puisque je n’y suis qu’un témoins, biographique sans que cela ne soit documenté. Oui, récit, ça cadre bien. C’est suffisamment vague, il y a quelque chose de flou, d’imprécis, après tout il y a tellement de choses qui sont des récits, même des fictions peuvent être des récits, en tout cas au dix-huitième siècle. Robinson Crusoe est un roman, bien sûr, mais c’est avant tout un récit, eh oui. Et puis, j’aime bien ce terme de récit car il renvoie à l’oralité. Un récit, c’est quelque chose qu’on raconte. L’un des plus vieux romans au monde, le Genji Monogatari, est souvent traduit en français par « le dit de Genji », mais la traduction est fausse, car « monogatari », c’est, précisément, un récit. Mono, object, kataru, raconter, un objet qu’on raconte: un récit. Le « dit », je veux bien, pourquoi pas, mais il faudra m’expliquer ce qu’est un « dit », puisque le verbe « dire » renvoie à une situation passive, plutôt impersonnelle, inactive, c’est un son qui sort de la bouche. Raconter, c’est actif et le japonais ne parle pas de « chose dite », sorte de truc entendu. Non, On devrait parler du Récit de Genji, et tout de suite, rien que par ce titre, le livre semble moins prétentieux, moins inaccessible et donne envie d’être ouvert.

Aparté bavard au sujet des bavardages intellomachins

(qu’est-ce que je n’aime pas ce mot, « autofiction », ni cette obsession qu’ont des gens qui ne font rien qu’étudier les autres de vouloir mettre ceux qu’ils étudient dans des cases explicables.
Je me rappelle en Seconde, en français, on faisait de l’analyse de texte, les champs lexicaux, les champs sémantiques, les réseaux lexicaux, etc, on en arrivait finalement à une sorte de bouillie psychanalytique de l’oeuvre OR, franchement, il ne faut jamais avoir rien écrit de sa vie pour oser faire ce genre de verbiage insipide et inodore, comme si un auteur était un générateur de synonyme ou d’antonymes.
Inodore car à l’arrivée, l’oeuvre est passée au bistouri et l’espèce d’intellectuel bavard et sur-cultivé qui la charcute cherche avant tout à expliquer son propre orgasme de lecteur, s’il parvient à en avoir au moins un, d’orgasme, avec un tel fatras de mots, il se valorise lui, le « chercheur », dans de pompeuses revues, et l’oeuvre passe au second plan.

Je ne vois pas trop de différence entre les chroniqueurs télé, la pensée Excel des ministres du p’tit merdeux de l’Élysée ou de Fleur Pellerin et des types qui font des bouquins pompeux illisibles au commun pour expliquer le sens caché des oeuvres littéraires, utilisant au passages des mots chiants, des théories qui ne veulent rien dire et vous dégoutent à jamais du simple plaisir de flâner dans un bouquin, d’en gouter les mots, de les laisser couler comme une chansonnette.

Qu’est-ce que j’en ai à faire, moi du comment du pourquoi une oeuvre me parle en terme de mots, de référents, moi, elle me parle parce qu’elle me renvoie à quelque chose moi, à quelque chose que je perçois, et plutôt que bavarder à ne rien dire sur l’oeuvre, elle m’invite à me raconter, à me confronter à ma propre expérience, et peut-être même à créer ma propre oeuvre, à répondre, et si ce n’est pas le cas, elle me console, elle me fait rire. Et si je l’étudie, l’oeuvre, peut-être plutôt au delà de la forme je dois la renvoyer à son temps, à d’autres oeuvres qui n’ont pas utilisé les mêmes ressorts.

Dans la classe, je pense que finalement, personne n’a vraiment lu Le Dormeur du Val, au cours des 15 jours de charcutage bavard, mais par contre, la prof nous a assommé de ses propres vérités parce que nous, durant ces 15 jours, on se noyait sous les mots qu’il fallait relier entre eux. Je ne crois pas qu’on ait réellement lu ce poême, finalement, ni réellement compris que ce jeune garçon mort à la guerre, finalement, ce pourrait être chacun d’entre nous. Ça, elle ne nous l’a pas dit, et pourtant je suis persuadé que Rimbaud, c’est ça qu’il a cherché à écrire. Un an passés comme ça, à tuer des auteurs en un bavardage froid, sans passion, sans amour pour la timidité de l’écrivain qui se déshabille quand il raconte. Parce que ça fait mal, des fois, écrire. Ça fait rire aussi. Je suspecte Balzac de s’être explosé de rire, parfois, il était tellement vachard.

On a passé un an à étudier la littérature comme ça. Je ne me souviens de rien de ce que nous avons « lu » cette année là. C’est Léo Ferré qui m’a réconcilié avec la beauté des mots…

Ben oui, quand on parle de la mort, on va utiliser les mots, les adjectifs qui la racontent, il n’y a pas besoin de faire de l’analyse sémantique ou d’être sorti de Saint-Syr pour comprendre ça, les mots ont un sens, mais non, ça, c’est des trucs pour bavarder, prouver qu’on a bac plus 20 et qu’on a fait Normal Sup’ puis l’EHESS et que même si on n’a pas été fichu de pondre un seul putain de roman, on est capable de parler des romans des autres, hein, et ça, bien sûr, bien mieux que l’auteur lui-même…

C’est peut-être pour ça que tous ces intello, ils ont tressé des fleurs à Gabriel Matzneff pendant des décennies. Il était l’un des leurs, et tous ces intellos ne voyaient que des mots, du style, des champs sémantiques et des réseaux lexicaux. Des gamines et des gamins qu’on abuse, ben non. Le récit n’a aucune importance, ce qui compte, pour cette bande de snobs, c’est la façon dont on le raconte.
Le viol d’une gamine de 13 ans qui ne se rend pas vraiment compte qu’en fait on abuse d’elle, avec des champs sémantiques de la tendresse, « belle/ jolie/ adorable/ tendre/ innocente » et des champs sémantiques suivants « elle se donne (en relation avec) nous nous caressons (en relation avec) j’embrasse ses lèvres timides (en opposition avec) qu’importent les conventions (en relation avec) le monde flétri de l’âge adulte », tout de suite, ce n’est plus un viol, c’est un chef d’oeuvre de la littérature. Et comme c’est de l’autofiction, tout de suite, c’est de la keumar, du Chanel de la littérature.

J’ai une étudiante, elle veut aller étudier la littérature en France, Zola. On a parlé de Nana, elle m’a « sorti ses fiches », le « naturalisme », bla-bla-bla. Pas une fois, elle ne m’a dit que Zola aimait Nana, que son livre était un livre d’amour pour ces jeunes filles qui cèdent à la tentation que leur beauté leur permet, et qui s’y perdent. C’est seulement après trente minutes de discussion qu’elle me dit, « mais alors, pour Zola, c’est la société qui est mauvaise ». Je lui ai parlé de cette courtisane qui traverse l’oeuvre de Balzac, similaire à Nana, mais que Balzac rend bien plus prévoyante, bien plus calculatrice et qui épouse un vieux, qui meurt, et qui donc devient une riche femme qui tient salon et dont le tout Paris s’arrache la compagnie. Balzac dépeint la démocratie bourgeoise comme un monde guidé par le calcul et l’égoïsme. Zola, lui aime les humains, et il les dépeint en proie au monde tel qu’il est. On a fini en parlant de ça, de la littérature comme un regard sur le monde.
Ben oui…
Désolé pour elle que les bavardages sur la littérature soient incapables de révéler de façon simple qu’un auteur est avant tout une boule de sentiments à fleur de peau et non une machine à écrire destinée à encombrer les rayonnages de bibliothèques de tonnes de théories fumeuses et contradictoires qui ne valorisent que leurs auteurs, Ah, Zola, c’est un grand naturaliste. J’t’en foutrais, moi, du naturalisme!

Donc pour le mot auto-fiction, désolé, ce mot me fait chier comme tous les mots que je lis et qui enferment l’auteur dans une case en le privant de son oeuvre. Quand je vous dis que je suis mûr pour lire La mise à mort, d’Aragon, tiens, parce que là dedans, il leur règle leurs comptes, au bavards!…)

Anyway

Bon, je vous dit tout ça, mais il est temps que je me plonge dans cette relecture si je veux le mettre en ligne, ce long billet, ce long récit…

Bonne journée

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