Au bord du gouffre: 23 avril

A
On s’attend à ce qu’il n’y ait plus du tout de place pour stocker le pétrole d’ici fin mai- début juin.
Il y a pour le moment très peu d’articles sur les répercussions financières et économiques de cette situation absurde d’un marché du pétrole saturé. On ne parle que du prix qui devrait se stabiliser à terme autours de 10 dollars le baril (les prix négatifs sont liés aux opérations sur le marché à terme, ce sont donc non pas des prix de marché mais des positions acheteuses/vendeuses à une échéance données, ce sont ces positions qui font le prix du pétrole).
Peu d’articles sur les faillites de producteurs de gaz de schiste aux USA, criblés de dettes pour des milliers de milliards et dont la dette a été titrisée, c’est à dire convertie en produits financiers qui, donc, deviennent des produits toxiques (comme les subprimes en 2006/2009).
Aucun article sur les répercussions sur les marchés monétaires, le dollar américain étant depuis 1973 lié au cours du pétrole (pétro-dollar).
Très peu d’articles sur la pression déflationniste d’une chute du prix du pétrole et ses répercussions sur l’ensemble des autres matières premières généralement corrélées aux prix du pétrole.
Très très peu d’articles sur le marché des produits dérivés dont certains taux sont directement liés à l’évolution des matières premières (produits dérivés de couverture pour les industries liés à l’extraction notamment).
En tout cas, comme le dit cet article, certains ont déjà payé 50 dollars pour se débarrasser de titres échéance mai et un prix négatif de 100 dollar n’est plus exclus.

Commentez

MBC | Ce mois

septembre, Hakuro

MBC | Social

MBC | Derniers Billets

MBC | Archives