Après Nara

C’est le soir, et j’avais envie de repasser sur mon blog, la journée a été belle. Je viens de prendre une douche, me voilà rafraichi après une journée à cuire ou à étuver, je ne sais plus trop. J’ai bien dû perdre deux à trois litres d’eau, mais ça en valait la peine. J’aime me promener à Nara.
Nara, bien que ce fut la première « vraie » capitale du Japon, la première partie pour être la capitale permanente, c’est une petite ville de province au milieu de nulle part. Quand on passe en train, on y voit des rizières, des champs de thé, c’est vert, tout vert. Il y a des forêts, des étendues de verdure encore et encore, et des toutes petites villes que la modernité n’a fait qu’effleurer.
C’est joli, Nara, et c’est plein de temples. C’est là que le bouddhisme s’est épanoui au Japon, que les influences de la Chine et de la Corée ont marqué la culture antique avant le grand déménagement à Heian, de nos jours on dit Kyôto.
On dit que les gens de Nara sont gentils, je n’ai pas de mal à le croire, c’est le Japon rural avec certainement quelque part encore un peu de cette haute civilisation antique, de belles manières et beaucoup de modestie, le travail laborieux et la nonchalance quand vient l’été.
La ville était désertée, véritablement. Chaque année, après la traversée de la galerie marchande près de la gare, quand on arrive à la petite rue commerçante en contrebas, j’aime acheter un Yomogi-Daifuku dans cette boutique où la fabrication du mochi tient de l’attraction touristique. Pas un touriste, pas de fabrication de mochi, les Daifuku doivent être du matin…
Quelle tristesse…


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