Mal de tete alternatif, respiration alourdie, nez qui gratte : bienvenue en Allergie.
Je suis assez heureux d’avoir trouve le temps de vous ecrire, et encore plus d’avoir recu un mail gentil d’Agnes et un autre de TB, inquiet de ma « disparition ». Je pousuis mon chemin avec des hauts et des bas, en une journee, c’est incroyable ce que l’humeur peut changer… Comme je le disais hier, je n’ai pas de gout pour grand chose, mon energie n’est pas concentree, elle s’evapore. Je ne suis pas aide par mon Kafunsho / alergie au pollen. Ca mange les forces… c’est un peu comme un debut d’etat grippal qui dure… qui dure… qui dure. Mais ca va mieux car desormais ca ne perturbe plus mes nuits comme ca l’a fait en debut de semaine.
Je suis rentre chez moi hier soir, et comme tous les jeudis, j’ai fait le menage et ma lessive : je suis pret pour le week end. Je vais retrouver Jun.
Au travail, ben… l’autre interimaire va se faire un salaire superieur au miens de plus de 60%, je suis degoute. Lui, ca le fait rire. Je me sens seul.
Je repense a ma collegue Odile… Ici, je n’ai personne avec qui parler, je ne connais personne, la langue (l’anglais) m’est etrangere. Je suis obsede par mes urgences financieres et mes envois de medicaments, il y a des fois, je me dis que tout cela ca fait un peu trop. Si j’y rajoute que je suis etranger dans ce pays, que ma ligne de metro est bondee comme a Paris un jour de greve suivie a 90%. Alors voir ce type incompetent rester jusqu’a 10 heures le soir et au final recevoir la mega paie… Alors, voir m’entendre dire par J. qu’il me manque la connaissance de certains produits (en termes feutres) pour etre pris dans son equipe et, ce matin, entendre qu’ils embauchent une personne experimentee mais… qui ne connait pas bien les produit, ca file le degout. Pas de la nausee. Du degout.
A l’oppose, mes relations s’ameliorent nettement avec mon chef et je vais desormais faire un travail nettement plus interessant (proche de celui pour lequel je suis considere pas assez… mais quel cretin !). Bref, ca va plutot bien puisque je vais avoir l’occasion de montrer ma valeur. Il y a des fois, si j’en avais la possibilite, je refuserai les propositions de travail des gens qui n’ont pas voulu de moi avant. Ca, ca vient de mon pere. Proletaire, mais fier de moi. Un esclave, jamais.
Avec Odile, nous bavardions de musique, d’architecture. Nous nous sommes aventures sur le terrain politique mais tres peu car nous savions que nous avancions en terrain mine (elle a toutefois ete etonnee que je vote Royal). Mais c’est une femme de beaucoup d’esprit, parfois amusante, un peu titileuse comme j’apprecie bref, je ne m’ennuyais pas et le travail se faisait tranquillement. J’ai beaucoup appris sur le travail lui-meme, sur la Finance.
Je suis bien loin de cela, et meme si j’apprecie de manger seul, ne meme pas me voir proposer de partager le dejeuner, meme pour la forme, ca conforte mon isolement. Je me parle beaucoup a moi-meme et ce n’est pas ce qui est le mieux quand on traverse une passe comme celle que je traverse depuis des mois. Je prends du recul et me prends parfois a rever, a buller comme je le faisais a BNPP…
Je suis bien loin de mes pauses the avec Mulgon…
Cependant, qui dit travail plus interessant dit obligatoirement travail avec d’autres personnes… Odile me disait que je deriderais un mur… On va voir.
Bon, je dois filer faire la cuisine. J’ai ecrit ce mail pendant ma pause dejeuner, je le reprends maintenant pour le poster.
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