Je vous souhaite à tous une très bonne année. Puissent vos voeux se réaliser.
J’ai bu ce soir la bouteille de champagne que mon ami Tomo m’avait offerte en septembre pour mon anniversaire. Du champagne français dans une bouteille en japonais, reçue au Japon et bue en france… Quel voyage… Je l’ai bue tout seul, ce soir, quand j’ai entendu le traditionel concert de pétard qui suit le changement d’année. cette année, je n’ai pas « fêté », comme cela m’arrive tous les 3/4 ans. Je ne m’en porte pas plus mal. J’ai fini l’année en regardant 2 épisodes de ランチの女王/La reine du déjeuner (dorama de 2004). Puis vers 23 h 30, j’ai commencé à changer d’activité, envoyé des voeux. A minuit, ce fut donc le champagne de mes 40 ans, que j’ai photographié en digital et en argentique. J’ai écrit à mon correspondant Noriyuki, ce garçon rencontré à Kyôto la veille de mon départ… le plus amusant, c’est que ce soir en faisant le ménage dans mon email Yahoo Japan, je suis tombé sur un mail qu’il m’avait écrit en réponse à une annonce que j’avait passé dans Mensnet… J’ai donc profité de mes voeux pour lui dire que j’avais trouvé cette réponse et que j’étais allé visiter sa page sur Gaydar.
Hier soir, j’ai passé la soirée chez Stéphane avec Nicolas et un autre M… qui donc s’appelle comme moi ! Rare. Et en plus, il faut qu’il soit gay. On a pris un taxi ensemble au retour, moi je suis descendu à République vu que j’habite à Strasbourf Saint Denis, lui a continué jusque « Etienne Marcel ». J’aurais du lui dire « tu vas là? », mais bon, c’est sa vie. Moi, le Dépôt… c’est bon, j’ai donné ! J’aurais pu aussi tenter quelque chose avec l’autre Suppaiku – pas du tout mon type physiquement, mais de très beaux yeux et certainement intéressant-, mais d’un autre côté j’en avais pas envie : on peut succomber au charme d’une personne sans pour autant ressentir de désir. A 40 ans on devient plus sage. C’est bien à tout point de vue, et ça évite les pannes…
Au Dépôt, j’ai rencontré Nobu il y a 5 ans. Mais j’avoue que le recroiser dans un sauna de Shinjuku, c’était plus classe… et 100 000 fois plus propre.
Bon, en tout cas la soirée chez Stéphane était agréable, opulente à tous égars.
Je ne suis pas allé travailler hier. Le matin, encore ces fichues courbatures et un vague mal de tête. J’ai bien dormi dans la journée, je suis resté au chaud. Je commence 2006 en pleine forme. Prêt à faire mes cartons !
Je n’ai même plus de problèmes existentiels avec mes médicaments. Je me suis compliqué la vie. JE VAIS FAIRE COMME TOUT LE MONDE.
En gros, je vous annonce que je compte rester au Japon un certain temps, et donc au minimum un temps certain. C’est avec mon médecin, qu’il faut que je passe un contrat.
Je commence 2006 le coeur léger, solide. Mon coeur balance entre Ginza et Iidabashi. Un esprit blagueur dénommé Capray sur le site lejapon.org fait le pari que je vais souffrir le martyr financièrement. je trouve le défi intéressant. On en rediscutera.
Revu Hakuchi, le film de Tezuka, ainsi que Postman blues de Sabu. Revu également Café lumière de Hu Sao Sien avec le beau Asano Tadanobu, et Tôkyô qui est peut être le vrai personnage secondaire de cet hommage éliptique à Ozu. Et dans la foulée, re-re-re-…-revu Fleurs d’équinoxes de Ozu. Je vais emmener des DVD avec moi, en abandonnant les boîtes toutefois, elles ne servent à rien du tout.
Bien. Janvier commence. Je vais donc vider ma bibliothèque dans les jours qui viennent. Je vais donner ma TV à Yoshinobu, mettre en vente tout ce que j’ai. Je n’ai plus peur du tout. Je ressens une certaine excitation à l’idée que dans moins de 40 jours, j’aurai changé de décors.
Entendu cette semaine sur France Culture un débat sur la nouvelle traduction des Mille et une nuit. Ca m’a rappelé que je m’étais arrêté à la moitié du second tome (édition de 1705, trad. de Galland) (sentiment que c’est toujours un peu la même chose…).
Vu l’émission de la 5 sur Le Palace. Je vais finir par dire que je détestais cet endroit, je ne supporte plus cette ambiance « hommage ».
Je vous embrasse, je vous salue et je vous souhaite une très belle année.
De Paris,
Suppaiku
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