Levé à 6 heures 30. Soleil.
Mes jours sont vos Nuits Debout.
Votre langue est un lointain échos d’un monde qui se referme, là-bas, loin, très loin.
De l’autre côté de Oulan Bator, là où il n’y a rien que de la glace,
Et quand les pieds se font lourds dans l’avion, avec ce ciel fin comme une tache de sang à l’horizon, ca dure une heure, deux heures, des heures…
C’est interminable, Oulan Bator…
La langue se ferme comme un piège qui s’évapore.
Il ne reste plus rien qu’un voile que tu t’empresses de déchirer.
Il ne reste plus rien.
Je disparais Outre Oulan Bator.
Un jour, je disparaitrai dessous la terre ou dedans les flots, et avec moi ces haillons de langue que je m’entête à parler en vain à m’en taper la tête contre les murs…
Tu n’entends même pas.
Laisser un commentaire