Grand soleil surprise, un peu comme une bonne nouvelle tombée sur la ville, il fait chaud. La dernière partie de mon long article est désormais sur le site. Pour la première fois, je publie une tribune, et elle fait plus de 100.000 signes. Laurent Chambon, contributeur et associé à Minorités, mais également ancien élu travailliste à Amsterdam au Pays-Bas, m’a envoyé deux messages sur Twitter. Mon ami Olivier Hadouchi m’a envoyé quelques emails. C’est un peu étonnant pour moi, cette publication. Ça me fait très plaisir, et je suis enfin débarrassé à plusieurs niveaux. Le texte est ouvert, il appelle un débat, mais ce n’est pas, pour le moment, de ma responsabilité puisque j’ai ouvert les pistes. Ensuite, il éclaire d’autres articles parus dans Minorités, et j’espère qu’il en appellera encore d’autres. Ce qui me ferait plaisir, vraiment, est un apport Séfarade. Car c’est de ce côté-là qu’il y a un travail important à effectuer, un travail de remise à plat pour comprendre comment nous en sommes arrivés à un tel point de malentendu.
Mais bon, comme je vous l’ai dit, pour moi, c’est histoire ancienne désormais. Je sais que beaucoup de gens aiment parler de ce qu’ils écrivent ; pour moi, il y a plutôt comme une sorte de dégoût. Mon oncle Gaston était boulanger et pâtissier, et pourtant il ne mangeait ses propres gâteaux que très rarement, j’ai pas faim, qu’il disait. Cet article, hormis la fin que j’ai écrite un peu trop rapidement, que je n’ai pas eu le temps de re-recorriger et dans laquelle note des imprécisions, je l’ai lu, relu et re-relu. Et de corrections en corrections, je m’y retrouve; or, je n’aime pas me regarder et encore moins parler de moi. Vous qui lisez ce blog devez être bien étonnés, mais pourtant c’est vrai : d’ailleurs, quand vous lisez mes billets, êtes vous bien sûr que je parle de moi, que je dise tout… ?
Ici, c’est vraiment l’été désormais. Un peu partout dans les magasins, il y a ces catalogues et ces expositions de cadeaux d’été. L’habitude veut en effet que l’on offre quelque chose à ses proches, fin juillet, quand s’est achevée la saison humide, pour les informer qu’on est toujours en bonne santé, que tout va bien. Je ne sais trop si cette habitude est ancienne ou non. Peut-être à l’origine, les cadeaux, forcément modestes, étaient-ils des soba (nouilles de farine de sarrasin), des udon (nouilles de farine de bleds tendres), des somen (nouilles également), ou bien une pastèque, un melon… Quelque chose que l’autre pourrait manger froid et même partager sur le champ. De nos jours, il y a des coffrets : grand coffret où sont présentées une dizaine de boîtes de bière (Asahi, Kirin ou Ebisu) avec une jolie étoffe satinée pour faire écrin, des jambons, des rôtis, des anguilles grillées, de grandes corbeilles de fruits de saison à prix prohibitifs : un melon enrubanné, deux pêches, quatre abricots, quelques prunes, 6000 yens (50 euros). Mon cadeau préféré reste le coffret d’huiles (Ajinomoto), une bouteille de tournesol, une autre de colza, une autre de soja, une de raisins, une d’olives et une d’arachide, dans leur joli tissu bleu satiné. Je devrais en envoyé un à Valérie Lemercier. J’aime aussi beaucoup les coffrets de café instantané (UCC, Key Coffee, Nescafé), une flacon en verre Arabica blend, un autre Blue Montain blend, un autre Luxury Blend… Bonjour, je t’ai apporté de l’huile! Oh, mais il ne fallait pas, tiens, moi, je t’ai acheté du Nescafé!
Chaque coffret a un prix bien calculé, d’environ 3000 yens (26 euros).
Les magasins sont, en été, de véritables paradis, où la température est rafraîchissante. Il m’arrive de penser à celles et ceux qui vivront l’époque de la restriction des énergie. Qui sait même s’il n’y aura pas un ticket d’entrée pour aller dans les magasins et bénéficier de l’air conditionner…
Bientôt, on va manger de l’anguille. On sera le 19 juillet, et, tel que c’est parti, il fera 35°… Je n’ose imaginer la température quand nous irons à Kyôto pour les vacances…
Mais bon, comme je vous l’ai dit, pour moi, c’est histoire ancienne désormais. Je sais que beaucoup de gens aiment parler de ce qu’ils écrivent ; pour moi, il y a plutôt comme une sorte de dégoût. Mon oncle Gaston était boulanger et pâtissier, et pourtant il ne mangeait ses propres gâteaux que très rarement, j’ai pas faim, qu’il disait. Cet article, hormis la fin que j’ai écrite un peu trop rapidement, que je n’ai pas eu le temps de re-recorriger et dans laquelle note des imprécisions, je l’ai lu, relu et re-relu. Et de corrections en corrections, je m’y retrouve; or, je n’aime pas me regarder et encore moins parler de moi. Vous qui lisez ce blog devez être bien étonnés, mais pourtant c’est vrai : d’ailleurs, quand vous lisez mes billets, êtes vous bien sûr que je parle de moi, que je dise tout… ?
Ici, c’est vraiment l’été désormais. Un peu partout dans les magasins, il y a ces catalogues et ces expositions de cadeaux d’été. L’habitude veut en effet que l’on offre quelque chose à ses proches, fin juillet, quand s’est achevée la saison humide, pour les informer qu’on est toujours en bonne santé, que tout va bien. Je ne sais trop si cette habitude est ancienne ou non. Peut-être à l’origine, les cadeaux, forcément modestes, étaient-ils des soba (nouilles de farine de sarrasin), des udon (nouilles de farine de bleds tendres), des somen (nouilles également), ou bien une pastèque, un melon… Quelque chose que l’autre pourrait manger froid et même partager sur le champ. De nos jours, il y a des coffrets : grand coffret où sont présentées une dizaine de boîtes de bière (Asahi, Kirin ou Ebisu) avec une jolie étoffe satinée pour faire écrin, des jambons, des rôtis, des anguilles grillées, de grandes corbeilles de fruits de saison à prix prohibitifs : un melon enrubanné, deux pêches, quatre abricots, quelques prunes, 6000 yens (50 euros). Mon cadeau préféré reste le coffret d’huiles (Ajinomoto), une bouteille de tournesol, une autre de colza, une autre de soja, une de raisins, une d’olives et une d’arachide, dans leur joli tissu bleu satiné. Je devrais en envoyé un à Valérie Lemercier. J’aime aussi beaucoup les coffrets de café instantané (UCC, Key Coffee, Nescafé), une flacon en verre Arabica blend, un autre Blue Montain blend, un autre Luxury Blend… Bonjour, je t’ai apporté de l’huile! Oh, mais il ne fallait pas, tiens, moi, je t’ai acheté du Nescafé!
Chaque coffret a un prix bien calculé, d’environ 3000 yens (26 euros).
Les magasins sont, en été, de véritables paradis, où la température est rafraîchissante. Il m’arrive de penser à celles et ceux qui vivront l’époque de la restriction des énergie. Qui sait même s’il n’y aura pas un ticket d’entrée pour aller dans les magasins et bénéficier de l’air conditionner…
Bientôt, on va manger de l’anguille. On sera le 19 juillet, et, tel que c’est parti, il fera 35°… Je n’ose imaginer la température quand nous irons à Kyôto pour les vacances…
De Tôkyô,
Madjid
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