Malgré les discours plaintifs des syndicats policiers concernant les ordres peu clairs, voire contradictoires, qu’ils recevraient, on peut noter depuis le début du mouvement contre la loi travail,… lire la suite : 5. La « nasse », ou l’importation du « kettling »
Mon commentaire.
Dans LA RÉPUBLIQUE AUTORITAIRE, le peuple est l’ennemi. Le pouvoir cherche la violence en développant des procédés policiers afin de décourager la contestation, afin de décourager le peuple. La technique policière de nasse a trouvé son pendant politique dans l’utilisation de l’article 49.3 de la constitution.
Dans LA RÉPUBLIQUE AUTORITAIRE, les élections servent à choisir des hommes, mais en aucun cas à débattre et à choisir une politique. Elle est une forme post-moderne de la dictature: des jeux, des looks cools, des bimbos à la télévision, des supermarchés, des salles de sport, des gadgets électroniques et des centre-commerciaux pour exprimer notre « true-self ». Et une réduction de l’expression politique sous le triple poids de médias financiarisés, d’intellectuels pratiquant le discrédit et l’invective et d’un contrôle policier de plus en plus visible, présent.
Alors que son caractère profondément inégalitaire et antisocial se révèlent à des pans entiers de la société, sa plus jeune part notamment, le néo-libéralisme se révèle en définitive le fossoyeur de la liberté des individus. Il nous conduit à la dictature.
Il est urgent de RÉINVENTER LA FRANCE, en commençant par la doter de nouvelles institutions. Non pas une énième république. Mais UNE DÉMOCRATIE À LA HAUTEUR DES PEUPLES DE FRANCE et de leurs ambitions, garantissant la SÉPARATION DES POUVOIRS ET LA LIBERTÉ DE L’INFORMATION, L’INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE, la force d’UN PARLEMENT REPRÉSENTANT LA DIVERSITÉ DES OPINIONS et maitre de ses délibérations.
Une démocratie bâtie sur DES PRINCIPES simples, clairs et intangibles, et non sur ces « valeurs » qui se négocient, comme le mot l’exprime. Non pas cette république qui enferme la société dans une nasse que dirigent des politiques qui savent toujours mieux que tout le monde et pour le seul profit de quelques exilés fiscaux, mais UNE DÉMOCRATIE VIVANTE, nourrie de la confiance en la société pour bâtir ses propres solutions et dans l’expertise de chacun.
UNE RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE ET SOCIALE, PLURI-CULTURELLE ET COSMOPOLITE, OUVERTE SUR LE MONDE ET OUVERTE AUX VENTS DU MONDE.
Madjid Ben Chikh, 12 mai 2016