Le Blog de Suppaiku, journal bloggué de Madjid Ben Chikh, à Tokyo.

Je suis un felin… grrrr grrrr


Le corp a un language. Je dirais meme mieux, le corp est un language. J’en fais la demonstration en ce moment…
Ce matin, disons plutot en fin de matinee, je suis alle tranquillement chercher mon velo a la fourriere; eh oui, au Japon, quand un velo disparait, ce n’est (en tout cas dans la majorite des cas) pas parce qu’on vous l’a vole, non!, c’est parce qu’il genait et qu’il aura ete emmene. Cout, 2.500 yens. En allant donc le chercher, j’ai pu constater a quel point ce week end de repos m’a fait du bien. Mon pied est encore tout endolori, mais desormais ma demarche est presque normale. Je peux le poser, a plat. Il faisait tres beau, un beau grand soleil, un ciel magnifique avec a l’ombre cette sensation de froid qui vous rappelle que c’est dors et deja bien l’hiver.
Sitot recupere, je comptais rapporter des livres, avec deux semaines de retard, a la Maison Franco-Japonaise a Ebisu. J’y suis alle. A velo. Combien cela peut-il bien faire…? 10 kilonetre? 15 kilometres… plus? En tout cas, deux heures de route. Rapidement, rouler m’a rechauffe, il ne restait plus que la ville, la lumiere, et passes la premiere moitie du chemin, les delices des quartiers que je connais guere, comme autours de la Tour de Tokyo.
Elle etait la, plus belle que jamais quand on l’aborde par Daiman, avec ces jardins a n’en plus finir, notamment l’immense Shiba Koen.
Et puis plus loin Azabu, et puis Hiro, et puis Ebisu. J’ai recu un appel de Jean-Baptiste, pas vu depuis longtemps, tiens, j’etais tombe sur le premier mail qu’il m’a envoye ici, le 11 fevrier 2006, hier, tiens, comme c’est marrant, et je l’ai retrouve a Ebisu, devant Atre. Nous sommes alles dans un doutor (une chaine de cafes, la moins chere avec Veloce). Nos routes au Japon sont differentes, mais on est toujours la…
Je suis revenu il faisait nuit. J’aime cette ville la nuit. Omotesando-Aoyama avient le charme d’un presque Paris…
Arrive ici vers 21heures.
J’ai retrouve mon velo. J’y tiens, a mon velo. C’etait mon cadeau de depart a BNP Paribas. Je marche presque normalement.
Le chat retombe toujours sur ses pates. Il parait aussi qu’il a sept vies et qu’il est tres rancunier. Je ne m’inquiete pas pour moi. Mais je suis tres rancunier.
Allez, au lit!

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