Décembre, déjà…

D

Lundi soir, je me suis gavé de sushi pour la simple raison que je suis allé au restaurant avec Pierre, un de mes plus anciens lecteurs, qui m’écrit parfois des messages ou des commentaires et dont le vécu japonais est intéressant

Tokyo, ligne Hanzomon. 13:09, mardi 29 novembre. Ciel gris mais temps radouci. Un mardi comme les autres, au seuil de l’hiver. Si vous n’êtes pas abonnés à ma page Facebook, vous avez peut être manqué les quelques albums photo que j’ai postés récemment. Je vous invite à les regarder (menu déroulant sous le menu « photo », ils sont comme une marque de ma présence sur ce blog devenu site à part entière, et où donc mon silence ici est compensé par ma présence là. Et puis, il vous reste toujours Debt fiction dont j’ai terminé l’écriture. J’en suis très fier car finalement, c’est d’un roman dont il s’agit car additionné de Mortgage Story, le volume est assez impressionnant et il s’agit d’un récit en contexte. Ça avait toujours été mon rêve, écrire un feuilleton, parce que beaucoup de grands romanciers ont écrit des feuilletons voire n’ont fait que cela. Regardez Balzac. Feuilletoniste. Regardez Zola, feuilletoniste. Et Hugo, feuilletoniste. Ce qui est bien, avec le format du feuilleton, c’est le développement d’une sorte de suspense. C’est une rythmique profonde, totalement absente du roman contemporain à l’allure temporelle lisse, cette qualité particulière de la narration qui conduit de plus en plus de lecteurs à préférer le roman policier.
Je suis donc heureux d’avoir bouclé un roman d’un type particulier, et qui est un premier coup d’essai de ce que j’essaie de faire autrement dans le roman qui m’occupe. Mais c’est bien, le récit se termine avec une chute, une chute que j’avais décidé bien avant l’écriture des deux parties qui précédent, parce que l’actualité me la révéla comme par une évidence. Très involontairement, en relisant la dernière partie hier soir, j’ai pensé aux faux monnayeurs, de Gide. Si si, ne riez pas. Loin de moi de me comparer à André Gide, rassurez-vous, mais j’avais aimé la fin des Faux monnayeurs parce qu’elle n’était pas une fin, et le roman s’offrait comme une tranche d’existence. Dans Mortgage Story et Debt fiction, il ne peut y avoir de fin, et c’est en fait une opportunité incroyable pour achever le récit avec élégance. Elle m’est venue comme ça, cet été, alors, j’ai informé Didier et Laurent que je l’écrirai à la dernière minute, quand le contexte me permettra de créer un récit autours d’elle, et non tendu vers elle comme les romans faciles le font. Le message principal de cette histoire est dans ses deux dernières pages. Dans la vie qui continue, et dans le fait que malgré tout notre conditionnement consumériste, c’est la seule vérité qui vaille, qu’aucune crise ne viendra casser cette évidence, même si de nos jours, il y a une obligation politique de le rappeler. Alors ce récit, ce n’est pas du Balzac, ce n’est pas du Gide, et Beauvoir est très loin… C’est du Madjid. Je sais bien entendu qu’un travail de réécriture s’imposerait, des corrections, etc mais ce n’est pas à la qualité de son orthographe que l’on reconnaît la qualité d’un récit, ou alors il faudrait jeter l’ensemble de la production littéraire antérieure au 17eme siècle et opérer de sérieuses coupes dans celles qui court jusqu’à la révolution française… (La Nouvelle Éloise et ses 200 pages de trop…) J’espère donc, si vous ne l’avez pas encore lu, que vous aimerez ce récit inscrit dans son temps, délibérément pédagogique sur une matière où nos élites entretiennent le flou afin de cultiver notre ignorance et notre passivité. J’en suis très fier, non pas pour sa qualité intrinsèque, ce n’est pas à moi de la juger, mais parce que j’ai atteint le but que je m’étais fixé au départ. D’un côté, expliquer la crise des subprimes, la crise de la dette, démystifier les mécanismes en expliquant la finance de marché telle qu’elle fonctionne, ses acteurs, mettre en perspective les responsabilité des politiques menées, réhabiliter Keynes et dénoncer Milton Friedman. Et livrer une analyse marxiste de cela: le fait que cette crise est une manifestation de la lutte des classes, dans le mauvais sens, hélas… De l’autre, écrire une histoire avec des gens ordinaires, acteurs de leurs vies ordinaires dans le monde tel qu’il est. Et enfin, malgré toute la complexité de la tâche, quitter ces personnages comme on le fait avec des amis, en les laissant vivre leur vie : ils sont un peu nous.

Je suis à l’école, maintenant. Mon premier étudiant arrive dans 35 minutes. Je suis au régime depuis trois semaines. Pour la première fois de ma vie, je ne fais pas un truc de malade comme je l’ai longtemps fait. Pas un truc qui exprime un dégoût de mon corps comme il est, un régime produit par le conditionnement des magazines, l’obsession d’être mince. Juste un régime pour me sentir bien et préparer mes 60 ans. Un régime pour me sentir beau, pas parce que je me trouve laid comme je suis, au contraire même : avoir du poids lisse le visage, efface les rides, rempli les joues. Mais je sais aussi que ce remplissage se dégrade avec l’âge, alors autant prendre les devants et évider ces joues et accepter mes rides, je suis souriant par nature, ce ne seront pas de vilaines rides. Il y a aussi quelque chose d’autre, car je ne fais pas un régime amaigrissant normal. Je fais un régime basé sur le plaisir de manger, mon plaisir de manger, car j’adore ça, manger. Au Japon, les légumes sont plus chers qu’en France, et avec les particules qui se trouvent dans ceux du nord du pays, d’un seul coup, les légumes congelés que l’on trouve à Hanamasa et venant de Chine, pour un prix très avantageux, deviennent mangeables. Je ne m’en prive plus, considérant que les petits doutes que l’on peut avoir sur les produits venant de Chine sont finalement équivalents à ceux que j’éprouve en mangeant des produits japonais. Alors, va pour les surgelés chinois. Brocolis, choux-fleurs, haricots verts, lotus. Je cuisine à la japonaise, désormais. Par exemple, dans ma cocotte minute, je mets quelques petites pommes de terres, une ou deux carottes coupées en tranche, une demi patate douce, des tranches de lotus, quelques champignons shiitake et des morceaux de radis blanc. Auparavant, j’ai préparé le bouillon, sauce soja, disons 4 cuillerées à soupe, mirin et saké, disons 1 cuillerée chacun, du sel(une demi cuillérée à café), un demi sachet de dashi bonite/konbu (bouillon à base de poisson bonite séché de la famille du thon et algue rigide konbu) et l’équivalent de deux tiers d’un verre à moutarde d’eau filtrée. Je fais cuire 30 minutes, puis je laisse la température de la cocotte redescendre. La patate douce s’est dissoute, les champignons et le radis blanc sont devenus fondants et chargés du goût du bouillon. J’accompagne cela d’un peu de riz (blanc, mélangé à un peu de riz complet) que je mange avec des algues nori grillées. Une salade avocat, tomate, carotte râpées assaisonnée d’un peu d’huile de tournesol, de vinaigre et de sel. Deux œufs à la poêle (avec un peu d’huile de tournesol, et une giclée de sauce soja au final) ou du saumon grillé arrosé aussi de sauce soja. Et voilà. C’est mon repas du soir en général. Ne dites pas que cela fait trop, je mange ce genre de repas à peu près tous les jours, et j’ai perdu 4 kilos et demi. Il y a juste que je vais manger peu de riz bien sûr, disons un bol à riz mais pas plein, deux pommes de terre seulement, que les légumes ne sont pas pleins de graisse. Et que cette orgie de légume et d’algues satisfait mon appétit et mes papilles. Bref, ni faim, ni nostalgie de goûts. Hier soir, je me suis gavé de sushi. Ce matin, deux cent grammes de moins… Le poids n’est pas une question de nourriture proprement dite. C’est une question de goût, de quantité, de qualité et de satiété.

Ligne Tozai, mercredi 30 novembre, 12:45. Je continue donc. Ce matin, 400 grammes de plus. C’est comme je l’ai écrit plus haut, je ne fais pas un régime de malade mental, je mange comme mon corps me le demande, ce dont je sais qu’il a besoin et donc, depuis trois semaines que j’ai commencé, je vois parfois la balance remonter un peu, ce qui est en général, je l’ai remarqué, le prélude après plusieurs jours de stagnation d’une nouvelle perte de poids que je ressens sur mon corps avant même de la mesurer. Peut être est-ce le temps aussi pour mon corps de repartir les graisses. Je continue toutefois à mesurer une perte de 4,1 kilos en trois semaines, ce qui est vraiment beaucoup. Hier soir, je me suis refait des légumes à la japonaise, il m’en reste pour ce soir et ils seront encore meilleurs. Lundi soir, je me suis gavé de sushi pour la simple raison que je suis allé au restaurant avec Pierre, un de mes plus anciens lecteurs, qui m’écrit parfois des messages ou des commentaires et dont le vécu japonais est intéressant : il est venu ici en 2001, puis en 2002 avec un working holliday, et puis il a ensuite vécu entre la France et le Japon à coup de visas touristiques comme un baroudeur moderne, finissant par se créer des liens très proches et une activité professionnelle jusqu’à ce que la douane lui fasse comprendre que le visa touristique ne collait pas à toutes ces allées et venues (je ne détaille pas l’histoire). Il vit maintenant à Paris mais continue de venir à Tôkyô. Il parle japonais bien sûr, et son activité professionnelle est en partie liée au Japon puisqu’il travaille avec une société japonaise. Nous avons pas mal bavardé, et je m’aperçois que désormais, quand je parle français, je m’entends parler, comme cela m’arrive quand je parle anglais. C’est un sentiment étrange, je me sens étranger dans ma propre langue. Impression de vertige, impression d’être dans un habit mal taillé, trop grand pour moi. Alors l’espace d’une fraction de seconde, c’est comme si je m’entendais, et je me trouve ridicule. En l’attendant, au carrefour Kyôbashi, j’ai croisé un jeune garçon, il s’est retourné sur moi et s’est arrêté un peu plus loin, attendant peut être que je l’accoste. En presque 6 ans ici, c’est la première fois que ça m’arrive. Je l’ai « laissé à ses regrets » (expression qui aurait pu poindre dans cette  chanson de William Sheller, où il raconte beaucoup de lui à mots très voilés et secrets, mais absolument transparents à mon avis), et Pierre est arrivé. Nous sommes d’abord allés à ce petit café que j’aime beaucoup, vers Higashi Ginza, et puis nous sommes allés à Ueno, dans ce kaiten sushi de Ameyoko, le premier restaurant où je sois allé quand je suis venu à Tôkyô la première fois. Il n’est pas super, c’est une chaîne, il y a peu de choix et ce n’est pas du master sushi, mais cela reste incroyablement supérieur à tout ce que vous pouvez manger à Paris, tendresse du riz, incroyable fraîcheur des poisson, oursins et autres œufs de poissons, et il est incroyablement bon marché, 136 yens l’assiette. Il faut voir, le midi, ce restaurant archi plein, avec tous les marchands, les vendeurs et autres bonimenteurs du quartier qui s’y précipitent pour s’y régaler pour pas beaucoup. Je l’ai déjà dit, écrit, je suis un gosse des quartiers populaires, et à Ueno, je me sens aussi bien, aussi à l’aise que dans mon enfance je me sentais bien à Belleville, quand nous allions voir Donata, une amie de mes parents, et que je jouais dans les rues avec Zozo et Nadia. Ueno n’est pas super propre, c’est vieux, certains restaurants m’inspirent plus la crainte du staphylocoque doré que d’une indigestion, mais j’aime ce quartier où règne une atmosphère chaleureuse totalement absente d’une grande partie de la ville. Ici, on crie, on appelle le client, on lui met les tomates ou le poisson sous le nez, s’il refuse, on baisse le prix: ici, on ne marchande pas, c’est le marchand qui ristourne, comme à Belleville, à Strasbourg Saint Denis ou à Château Rouge. Les odeurs se mélangent, les touristes de classe moyenne regardent tout cela comme un monde exotique alors que certainement chez eux aussi subsiste ce monde populeux, pauvre et pas chiche d’avant le ripolinage social, un monde qu’ils méprisent certainement chez eux, mais qu’ils trouvent ici si « typique », si « japonais », les crétins! Ueno, c’est mon enfance. Ce sont les cageots entassés en bordure du boulevard de Belleville avec les chiens qui mangent les restes, les marchands kabyles et portugais qui vous doublent la quantité quand vous achetez un kilo en vous demandant de rajouter une petite pièce, ce sont ces marchands typiquement français, charcutiers, bouchers et même primeurs qui rigolent en permanence et font remarquer aux jeunes femmes qu’elles sont jolies, la face rosie par le petit ballon de rouge qu’ils s’enfilent chaque matin, vers 5 heures, quand ils arrivent dans le quartier avec leur estafette grise toute pourrie qui a servi pendant 10 ans et qui servira encore 10 ans. Ueno, c’est la même chose. On y travaille dur, on y gagne peu. Certains vendeurs vous signalent le prix du poisson en raclant leur voix au fond de la gorge, « seillèn’ seillèn’ » que vous entendez (1000 yens, 1000 yens), la main pointée vers du saumon encore à demi congelé ou des anguilles sur lesquels sont posés les prix, généralement le double. Car ici, c’est comme à Belleville. Les lève-tôt paient le plus cher, les promeneurs de fin d’après-midi ont droit aux prix de liquidation. Corbeilles de fruits, de légumes, poissons et marrons ou champignons matsutake sont bradés. Quand ce n’est pas la nourriture, ce sont ces montagnes de fringues de fripiers à des prix dérisoires qui feraient de Guérisol un magasin de luxe. Ici, j’ai acheté des baskets d’école (les écoliers mettent des chaussures spéciales dans l’enceinte de l’école, des sortes de baskets en toile blanche années 50) pour 200 yens, je les mets souvent depuis des mois, elles sont encore en très bon état! Des vieilles vestes Adidas des années 70/80, des jeans, tout est bradé à 100, 200 yens quand arrive la grosse liquidation. Un paradis pour l’amoureux de la fripe. On travaille dur, on gagne peu, on voit les visages abîmés par la vie de ces vendeurs pourtant souvent pas très âgés, et le Japon se fait plus humain, plus vrai. C’est quoi, cette idée idiote de vouloir faire du Japon un pays où tout est cher et où tout le monde est riche. Le Japon est un pays incroyablement inégalitaire. Il y a juste qu’une incroyable dignité se manifeste jusque dans ses quartiers pauvres. Les vieilles et leurs pots de fleurs devant leur maison à moitié délabrées dont je vous parle souvent en sont un exemple typique. Je pense que c’est quelque chose que nous avons perdu, par chez nous, en France, et je crains que le Japon lui même ne perde ce goût de la simplicité résignée mais noble. Il n’y a pas de sots métiers, dit le proverbe, mais je crains que chez les jeunes Japonais, il y en ait… Un peu comme chez nous, quoi. La culture de Ueno disparaîtra comme la culture de Belleville a disparu. Et qu’on ne me parle pas des nouveaux endroits cools à l’est de la capitale. Tout sympa qu’ils sont, il n’on rien à voir avec la culture réellement populaire que j’y ai connu enfant, reléguée, elle, dans les ensembles inhumains, froids et sans vie de la banlieue, des lieus où il n’y a rien à faire après 7 heures du soir, si ce n’est s’ennuyer en attendant que la vie se passe.

Ligne Hanzômon, 21:10. Je lis beaucoup d’articles sur la situation de la pollution nucléaire dans le Tôhoku. C’est vraiment une catastrophe certes, mais c’est surtout un crime perpétré par l’élite Japonaise sur son propre peuple, sacrifié sur l’autel du profit. Mais en quoi cela serait il surprenant, c’est la même chose partout. Il y a juste qu’au Japon, un mouvement comme « Occupy » est fortement impossible. Tout ce qui ressemble à de la protestation étant présenté comme « étranger », et le pire est que la plupart des Japonais le croit. Ce que je lis des saignements de nez chez les enfants, des troubles de la thyroïde, les maladies infectieuses qui se multiplient est un crève-cœur. C’est dégueulasse. Les médias, bien sûr, ne rapportent pas les informations, ou alors, quand il est trop tard. Combien de gens ont mangé, acheté du riz de Fukushima avant que l’on ne « découvre » sa contamination (je mets des guillemets car aussi, il faut être crétin pour croire que le Japon serait différent de Tchernobyl alors que la catastrophe est bien pire à tous les niveaux) et qu’on commence à la retirer de la vente, et encore, avec parcimonie, village par village. Les légumes, eux, sont toujours présents dans le commerce. Plus vraiment ceux de Fukushima, qui ont bien contaminé les gens cet été et cet automne, mais ceux de Ibaraki et de Gunma, qui se sont pris le nuage en pleine poire entre le 15 et le 17, avec des plus éparses pour bien contaminer les sols. Faire les courses revêt aujourd’hui la forme d’un véritable exercice de lecture des kanjis et de connaissance géographique. Parfois, je n’achète pas un produit quand il est étiqueté d’une région alors que celui étiqueté d’une autre région offre un aspect absolument identique, comme récemment des tomates de Kumamoto (sûres, île de Shikoku) et de Ibaraki, même taille, même couleur, même forme. Je n’ai absolument pas confiance dans les les magasins que je soupçonne de vouloir écouler leurs stocks. Seul AEON, la chaîne de supermarchés urbains, a accepté de mesurer les produits en magasin. Tous les autres ont refusé. Au Y’s Mart derrière chez moi, ils mixent les produits dans un même sac : concombres de Ibaraki, Chiba, Gunma et Kôchi (sûr, île de Shikoku). Alors, je ne mange plus de concombres. Je sais bien que je consomme de cette saloperie d’une façon ou d’une autre : tout le monde en consomme. Je limite le risque au strict minimum. J’évite de m’asperger des feuilles mortes qui traînent partout, elles sont fortement contaminées. Mais rien n’est fait, aucune information sur ce sujet, et les gens nettoient leurs jardins à main nues, sans masque. Avec Jun, les promenades ont le goût de l’hiver qui arrive. Je pense déménager. Je suis endetté, j’ai de sérieux problèmes d’argent, et la seule solution est de payer moins cher pour me loger. Il faut également que je commence à penser sérieusement à accroître mes revenus. Les leçons que je donne m’y aident, mais ce n’est pas suffisant : il me faut désormais y mettre un peu plus d’ambition, et infiniment plus de travail. Mais bon, je vous écrit ce long billet, j’ai terminé un récit très long, qui est publié, et j’ai perdu plus de 4 kilos. C’est pas si mal… Mais peut mieux faire! De Tôkyô, Madjid

Commentaires

  • Salut Madjid,
    Un petit message en passant.
    Mortgage Story et Debt Fiction c’est très fort : bravo. (J’essaierai de détailler l’avis un jour moins pressé.)
    Régime : j’avais fait ça quand j’ai arrêté la clope (manger plus qu’avant et maigrir, c’est chouette ; seul souci, des repas à horaires à peu près constants, qu’empêchaient les cours ; enfin bref).
    Fukushima : dur de ne tomber ni dans la paranoïa, ni dans le blasé, ni dans l’oubli pur et simple qu’encouragent tous media.
    Ici c’est froidure et cartons !
    Bonne journée à toi,
    n

    • J’ai pris 5 a 8 kilos apres avoir arrête de fumer…
      Je mange beaucoup, mais je mets des carbs lents (riz, pomme de terre) en toute petite quantité pour éviter la fatigue : je compte maigrir beaucoup, bref, il va falloir tenir.
      Fukushima… Ben Fukushima. Dans le Kanto, c’est difficile de ne pas y penser, en fait. On a senti le séisme. Il y a eu de fortes retombées radioactives, et ce n’est pas fini, loin de la…
      Merci pour ton message. Et désole de ne pas être passe sur ton blog récemment… Je ne me réoccupe du miens que depuis très peu… A bientôt.

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