De pire en pire…

Eh oui, l’homme sans visage a récidivé ! J’en ai reçu, de ses commentaires, et voici le résultat : me voici affublé d’une épouse médiatiquement très envahissante, symboliquement inabordable; qu’est ce que ses parents ont du être heureux de la caser, leur charmante fille de 38 ans… Booouuuuh, on me ridiculiiiiiiiiiiiiiz’ !
Ah, pour information, le nom cité en katakana a changé, et votre serviteur est rebaptisé depuis hier soir, ce qui m’a confirmé dans l’idée que mon commentateur anonyme
-ne pouvait être que Français
-m’était proche puisqu’il utilisait ma transcription qui, d’après monsieur Niwa, sonne très bizarre.
Le plus intéressant est que la nouvelle transcription sonne beaucoup plus arabe « classique » que ma transcription tirée de l’adaptation de mon nom de famille (en fait mon statut…) par un militaire Français des « bureaux arabes » dans les années 1850/60. Me voici donc devenir ベンシーク. C’est marrant car monsieur Niwa a entendu la « longue » que le français ignore (en arabe, en effet, le nom (statut, en fait) Cheikh est une longue e alongé par i che-i-ku. Intéressant.
C’est sympa, porter un nouveau nom, plus fidèle à mon nom d’origine, et qui sonne tellement plus doux (là, la transcription sonne plus libanaise qu’algérienne!, pour le coup).

A Paris, c’est l’hivers qui arriva à toute allure. Il fait froid de chez froid.
Hier soir, cours. Qu’est-ce que je suis bien, moi, quand je vais à l’Inalco, alors. Je continue d’avoir mon même niveau correct à l’oral et je constate que ma compréhension du japonais est une compréhension globale et non détaillée. Finalement, comme en anglais (je parle couramment anglais). Je m’explique. Test d’audition. Une situation, 2 réponses au choix. J’écoute, je ne traduis même pas mais ce que j’entends me suggère une réponse, bonne. Flou dans la classe, on réécoute, cette fois, je me concentre, je cherche à traduire, plus confiant du tout en ma réponse, je me noie dans un flot de mots dont je perds la moitié en route et la fin, je n’ai rien compris. Bref, je comprends en écoutant mais il ne faut pas que je cherche à comprendre. Mon truc maintenant, à l’oral, c’est écouter, ne pas regarder l’image, et ne la regarder qu’après, au moment de répondre, me fier à ce que j’ai entendu, uniquement. Pour les dictées, pareil, et ça marche, je suis même parvenu à écrire (mal, je le concède) les kanjis (en fait les kanjis mal écrit ça va beaucoup plus vite que les kanas, même mal écrits).
Le cours de monsieur Niwa s’est avéré difficile. Pas dur en soi, mais comme je n’ai pas travaillé ma leçon de 200 correspondante, que j’ai oublié mes verbes transitifs/intransitifs, les ている/てある/ておく, c’est pas facile. Mais comme en revanche j’ai bien compris la leçon, c’est qu’une question de travail, et mon blog japonais va être un terrain d’entrainement fantastique, mieux, un véritable souffre douleur. C’est que ce blog japonais, je suis bien décidé à le faire souffrir, le torturer, ce sera le seul moyen de m’améliorer. Utiliser mes faibles moyens en japonais dans le but de progresser.
Dimanche, c’était Kunitoraya, tout simplement. Et c’était tout simplement super bon..


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