Je me suis apercu hier, alors que j’etais dans le metro, sur le retour, que je n’habitais plus au Japon. J’ai senti que j’habitais la ou j’habitais, c’est tout. Ce ne fut pas une impression etrange, juste une reflexion qui passe et qui contraste avec ce que je ressentais avant. Ca ne veut pas dire que je ne me sens pas etranger, non. Au contraire, meme. Mais disons que tout ce qui m’entoure est routine, habitude, hors de toute surprise. Et finalement, meme ce qui me surprend parfois, chez des gens, dans un jardin, ne me surprends plus qu’a moitie. Ne me signale plus, comme avant, une difference avec autre chose, mais se distingue tout simplement du reste, de la monotonie, de l’habitude et de la routine. Mes yeux seuls restent etrangers, dans le sens de non-japonais.
Les Japonais ne savent pas regarder. Dans la rue, ce ne sont que regards vides, indifferents et anonymes, surtout ne pas etre surpris en train de regarder, d’epier. Et pourtant, nul part plus qu’ici je ne sens aussi fort ce non-regard inquisiteur, cette indifference qui pointe du doigt. Un Japonais qui regarde est un Japonais qui ignore superbement. Le Francais est curieux de tout, pose des questions sur tout, afin d’elaborer ses theories sur tout et avoir tout compris. Le Japonais est curieux de ce qu’il connait et de ce qu’on l’a invite a connaitre (dans les magazines, a la television, au bureau…).
Allez a Kamakura ou a Kyoto, ils se bousculent au memes temples, aux memes jardins. Bifurquez, il ne reste plus personne. Dites que vous avez bifurque, on vous ecoutera poliement, mais franchement, qu’est ce que vous etes alle faire dans ce temple et ne pas aller a Kyomizu dera… semblera vous dire ce sourire neutre et ces hochements de tete interesses a votre recit de “bifurcation”. Le rapport qui sera transmis a une autre sera sans appel : IL n’est pas alle a Kyomizu-dera, il s’est perdu avant d’y arrive, il a trouve un temple sur le chemin. C’est globalement ce qui est arrive a Jun l’an dernier, a son travail. Et alors, quand il leur a dit qu’il avait visite Kyoto a velo…
Remarquez, depuis que les magazines, avides de tirage, suggerent des bifurcations (des promenades, chronometrees, kilometrees avec pause restaurant incluses et “photos a prendre”) et la location de velo, on croise des bifurcateurs professionels, conduits par Madame armee dudit magazine. Ces bifurcateurs s’arretent exactement la ou leur suggere de s’arreter le magazine et s’extasient, kirei… Il y a des fois, on se demande pourquoi c’est “beau”, mais bon, puisque c’est ecrit dans le magazine… Moi, en bon etranger curieux, je m’arrete avant, je bifurque dans la bifurcation si c’est possible, et c’est ainsi que nous nous retrouvons des fois seuls dans un sous bois devant de vieilles lanternes de pierre, des grottes habitees de divinites en ruines ignorees des touristes mais honorees des habitants qui continuent de leur apporter des fleurs… Ailleurs, on a envie de mettre une bombe sur ce parking qui a dechire l’entrée d’un temple ou d’un sanctuaire. Parfois, c’est une petite vieille qui retient mon attention, il y en a plein. Elles habitent le coin, pour elle, ce n’est pas “beau”, mais c’est leur quotidien habite des gestes et des habitudes du Japon d’avant. Elles ont vu les militaires dominer le pays, les bombes incendiaires, les americains puis le parking, les cars de touristes debarquer puis ces restaurant “gourmets” destines a contenter tout ce beau monde, mais pour elles le batiment reste habite des odeurs d’avant, et sa petite tete recourbee sur son dos voute reconstitue ici les souvenirs des visages oublies, les rires des enfants, le gout des dango au temps des matsuris, quand vient l’ete, et qu’il faisait chaud.
Nous avons fait un petit tour dans l’ouest de Tokyo, un peu apres Sengenjaya, derriere Shibuya, et pris le petit train Tokyu. Atmosphere de province a deux pas de Shibuya, temples a profusion, petite maison. Ici, on enclôt la maison d’un mur, quand a l’est on entoure la maison de plantes vertes et d’arbres : pas de place pour le jardin… A l’ouest, on tente le jardin minuscule, mais surtout on le cache on se cache, on se mure. Dimanche, il pleuvait, nous ne sommes pas sortis et nous avons regarde des films… Sous le planche les vaches, sorti en 1999, s’est revele une tres heureuse surprise… Et Emma Brokovitch a ete une autre bonne surprise (dans un style hollywoodien, bien sur…). Bien sur, ce n’est pas le realisme anglais, mais ca n’en est pas moins bien.
Recu un mail de Pierre, un de mes lecteurs habituel. Je suis tres embete pour lui, qui a de petits problemes pour rentrer au Japon. Ca s’est fichtrement durci, ces dernieres annees, partout. Il serait Chinois ou Togolais, patente par la mafia, il rentrerait sans probleme. Il “visite le Japon” trop frequemment, il ne peut plus rentrer… Les politiques d’immigration sont partout les memes. Restreindre l’entrée ne fait le bonheur que des mafias. Pour les autres, qui cherchent a travailler, creer, se poser ici avant d’aller se poser la, c’est le calvaire, l’incertitude. Je crois que c’est une boule qui ne m’a pas quitte durant mon voyage en France, etre empeche de retour. Car pour moi, le retour, ce n’est pas Paris. C’est Tokyo…
Ca me fait tout drole, quand je vois Paris en photo, au cinema… Meme certaines musiques me ramenent a Paris, a mes promenades a velo, le walkman sur les oreilles. J’ai remis la main sur une chanson de DorianD, par exemple. A ton contact, un truc de 1996 environ. C’est les Invalides que je revois. Promenades du dimanche apres midi. Strasbourg Saint denis (mon chez moi depuis ma naissance), Reaumur, Victoires, Palais-Royal, Louvres, salut tonton, je t’aime quand meme, la Seine, on passe Rive gauche, on reviendra ici plus tard, on sait jamais, et puis l’Universite, saint Germain, l’Assemblee puis Saint Dominique et la Tour Eiffel… La Maison du Japon parfois, l’Ecole Militaire, Nicolas et l’Avenue du Maine, et puis Saint-Germain, l’Institut du Monde Arabe, la Mosquee, retour, Montorgueil, un café au Centre Ville, des gateaux chez Stohrer, vite, aller chez Stephane, Reaumur, Bretagne, Beaumarchais, Oberkampt, parfois une pause a la Bague de Kenza, gateau, pain Algerois, galette, Menilmontant, Pere-Lachaise, et puis la Porte de Bagnolet, souvenir de Jacques, toi aussi je t’aime et je pense a toi, ca fait 16 ans qu’on t’a dit au revoir mais je n’ai jamais pu m’empecher de penser a toi en face de cette petite eglise, la ou tu habitais, les fetes, le serpent de Nathalie la voisine, et puis ce couple super gentil don’t j’ai oublie les noms, architectes… Il y a longtemps, le 20eme n’etait pas ce qu’il est devenu… Je connais bien Paris, mais c’est etrange, ce n’est plus que souvenirs, odeurs, qui me reviennent avec une musique, une photo. Y etre, je ne sais pas.
Je suis ici…
Aujourd’hui, temps voile, la pluie arrive. Ce matin, j’ai allume la television, histoire d’entendre parler de ce qui m’entoure et je l’ai vue, cette enorme perturbation qui vient de la Chine! Elle n’est pas la seule, d’ailleurs, d’autres sont a venir. L’une d’elle est escortee d’une flamme et se part des couleurs de la paix, de l’harmonie entre les Nations, mais on raconte qu’en son sein regne l’arbitraire, que des etres disparaissent et qu’elle seme la mort et la misere. Je crois qu’elle est passee par chez vous aussi… En attendant, c’en est une plus classique, simplement chargee de gros nuages et qui met mon week end en peril. A part cela, fait divers (un jeune homme de 20 ans retrouve un an apres avoir commis le meurte d’une jeune fille), modification de la protection sociale des plus de 70 ans (presentee comme une avancee sociale par la Chaine d’Etat, la NHK, veritable voix de son maitre s’il en etait : j’ai croise il y a un mois une manifestation de personnes agees pas du tout d’accord, et leur discours correspondait bien a ce que j’avais compris du pamphlet que j’avais recu a mon domicile. Mais sur la NHK, tout est lisse, c’est propre et sans bavure. Une femme va a la mairie, actualise son livret et la voila “pikkuri” (surprise) car c’est moins cher. Ensuite, et je suis persuade que vous avez la meme chose en France, les prix qui augmentent. Le bol de ramen deshydrate (le quotidien des personnes agees qui vivent au Japon avec des pension de misere), plus de 10%, “et ce n’est pas fini”, commente la presentatrice. Le 21eme siecle, je crois que je vous en ai deja parle, ressemble a s’y meprendre au 14eme siecle. On en est encore qu’au dereglement des equilibres (le confort keynesien) precedents. Mais le retour des famines, des penuries alimentees par la generalisation d’outils financiers speculatifs sur les matieres premieres et la liberalisation integrale des activites economiques et du commerce, tout cela ne presage rien de bien rejouissant au moment ou les populations du nord vieillissent. J’ai lu un article, d’ailleurs, sur des systemes a ultra sons installes en Grande Bretagne destines a “eloigner les jeunes”. Quel avenir… J’ai recu ma facture d’electricite, j’aime beaucoup la “surtaxe provisoire” chargee de couvrir l’augmentation du cout des matieres premieres. Surtaxe, elle n’est pas dans l’indice des prix. Mais ca augmente chaque mois quand meme… Ma facture est 10% superieure a celle de l’an dernier a la meme periode. C’est pas mal, non…
Grand voile gris sur Tokyo, donc… Le travail participe a ma routine. Guere allechant, pas interessant mais ca va. Ca paie le loyer, comme on dit. Mais guere plus.
Mon ami Stephane va bientot etre papa… pour la troisieme fois, et ses filles Helena et Emilie s’appretent a accueillir un petit frere. Le dernier message indique que Veronique est a bout. Stephane esperait une naissance un peu en avance, comme les demoiselle. Un dur a cuir, il a decide de se faire attendre jusqu’au bout! Pauvre Vero… Vous voyez, ce n’est pas Paris qui me manque, c’est partager quelques petites choses avec mes proches, desormais si loin…
Mon travail, encore. Sentiment parfois de ne pas avoir assez profite de mon temps a NOVA, mais etait-ce vraiment possible, quelle fatigue apres les cours, et quelle fatigue le lendemain, en me levant, et en sachant qu’il allait falloir remettre le couvert. Quelle fatigue, ce sourire en permanence, cette approbation des eleves, ces sourires faux obligatoires, c’est bien, parce qu’un Japonais, si on lui dit qu’il y a un probleme, il se bloque. Et un Japonais qui se bloque, c’est comme un dimanche a trois heures du matin perdu sur une autoroute vers Clermont Ferrand par temps de pluie en hivers, a cours d’essence en descente d’acide et une chanson de Sardou en fond sonore parce qu’en fait on faisait du stop apres s’etre fait vole sa voiture. Un Japonais qui bloque, et qui vous regarde, c’est quelque chose qu’on ne peut pas imaginer. C’est ingrat. C’est terrible. On cherche la clef pour remonter l’automate, mais il n’y a pas de clef livree avec le Japonais. Alors on fatigue, on redouble de sourire et on dit que c’est bien pour entretenir l’ambiance. C’est seulement quand une certaine confiance s’est installee, apres des mois generalement, que le contact avec l’etranger tellement redoute s’est banalise, qu’on peut commencer a faire la part des chose, la c’etait pas super, mais la c’etait vraiment bien. Avec certains eleves, j’ai vu des changements radicaux. Mon premier cours avec Chiemi. Ah, Chiemi… La machine a bloque pendant la “conversation”. C’est le pire en fait, parce que la lecon s’etait bien passee. Mais l’idee, suggeree, d’ouvrir la fenetre (un dessin sur le livre) et de decrire la place (une voiture a cote de l’arbre, un homme devant un restaurant, la maison a droite de …), je sais pas, c’est pas passe. Elle me regarde. Je souris, qu’est-ce que vous voyez ? Vuyez? La, je comprends que ca va bloquer, elle ne comprend plus je vois/vous voyez… 15 mn de ca, elle s’est mise a presque pleurer, mais pas un mot, rien, et quand j’ai suggere de faire autre chose, la, elle a hyper bloque. J’ai redoute la plainte… Eh bien non, je l’ai retrouve la semaine suivante et c’est drole, je l’ai senti plus tranquile. Par la suite, c’est devenu une tres bonne de nos eleves. En 6 mois, un bon niveau intermediaire, avec une tres bonne fluency. Entre temps, elle avait compris qu’on ne lui demandait pas d’etre serieuse, mais juste de parler. Combien comme elle… Mari, une femme d’une tres grande generosite, souriante et pourtant au fond d’elle certainement tres seule. Mais quelle energie, et quelle volonte de s’enrichir de ce qui vient de l’etranger. Ou bien Junko. Madame Kihara, je crois l’une de mes eleves preferees, une femme agee d’un entrain incroyable, une vie ascetique a la campagne, une socialiste japonaise, pacifiste et amoureuse de la France. C’est loin tout cela, et c’etait tres fatigant, car pour une eleve dont on pouvait comprendre la motivation, combien de gens vides qui venaient parce que NOVA, c’etait d’abord des etrangers, des vrais, qui sourient. L’exotisme pour 2000 yens les 40 mn… Quelle fatigue, mais aussi quels fous rires parmi nous, les lecons baclees, les arrivees en retard, les malentendus, une lecon sur les pronominaux et on n’y coupe pas, aujourd’hui mon mari m’a baisee (embrassee), ou bien chez les debutants, l’hesitation, j’ha… j’ha… bite… bite, oui bite… j’habite, ou alors une conversation entre nous, ben oui une grande main, ca veut dire une grosse bite, on se marre, on va en cours, je me retrouve avec un grand dadet et ses mains de camionneur, un nez au milieu de la figure et, ca ne s’invente pas, une casquette pour une marque de lubrifiants de voiture! A tous mes eleves, je demandais la date, quel jour on est, et generalement on me repondait, aujourd’hui. Tres souvent, je repondais non, hier. Seul un eleve a tilte et a rit. Les autres cherchaient la date… Et l’eleve en question, Hirokazu… tiens, lui, quelle gentillesse. Fallait se le taper en cours, mais quelle gentillesse…
Le travail. Je suis dans un temple de classes moyennes, a Roppongi. Vue sur la ville, tour haute, beton. Et a 2 pas, l’ancien quartier, detestable. Des etrangers partout a vous refiler la xenophobie (j’en eprouve a chaque fois de terribles symptomes quand j’y passe). Des Americains d’un certain age, touristes ou residents, qui garderont de leur sejour ici le souvenir de ce quartier, entre une visite dans un quartier “typique” (a Asakusa, le Montmartre de Tokyo, et Ueno, son marche, son parc et ses clochard, si propres et si bien loges dans leurs belles tentes bleues, si dignes aussi, pas des mendiants, eux). De jeunes puceaux, Australiens, Americains, Neo-Zelandais, venus ici perdre leurs pucelage et exhiber leur acne dans leurs jeans slims, a la recherche d’un bon syphonage, leur ex-ancienne-future copine, 25 ans et un bon kilometrage, toujours friandes des nouveaux arrivages d’etrangers estampilles. C’est bien simple, il n’y a pas de difference dans les yeux d’un gay qui tourne dans le backroom du Depot et ceux d’un hetero a Roppongi. C’est vide, mais ca se retourne sur tout ce qui bouge. Sans compter les rabatteurs qui vous alpaguent pour aller dans un des bars, filles russes, thailandaises. Je gerbe ce quartier. Ca pue l’hetero de partout, des egouts aux poubelles. Mais comme c’est hetero, c’est dans la rue, et les heteros ne voient rien. Moi, ca m’agresse, et je pense que ca doit fichtrement mettre les femmes mal a l’aise aussi. Le quartier date des annees 70, donc en plus, c’est moche… Le plus etonnant, c’est que comme c’est le Japon, autours, ce sont des quartiers ultra chers, Azabu, Hiroo, Akasaka… En fait, Roppongi a emerge durant la Bulle. C’est le quartier d’un des plus puissant syndicat du crime du monde. En ce moment, on a droit a une camionette d’extreme droite bruyante tous les jours : les yaks viennent rappeler qu’ils prelevent leur dime sur ce quartier. Une fois payes, plus de camionette…
Le travail… Jun… La vie quoi.
Bonne chance, Pierre. On te manque, je le sais. Tu nous manques aussi. On est quand meme une sacree bande de frappes, non… ?
葛西, mercredi 16 avril 2008
Commentaires
8 réponses à “葛西, mercredi 16 avril 2008”
Bonjour,
Je vous lis régulièrement avec plaisir.
Dans le portrait de Chiemi, je retrouve ma femme et ses blocages en cours de français: Bien qu’elle soit très créative, imaginer une situation virtuelle lui paraît invraisemblable. comment arriver à lui faire ouvrir la fenêtre? Je me demande ce qui a permis à Chiemi de se décomplexer.
Bonjour,
Je vous lis régulièrement avec plaisir.
Dans le portrait de Chiemi, je retrouve ma femme et ses blocages en cours de français: Bien qu’elle soit très créative, imaginer une situation virtuelle lui paraît invraisemblable. comment arriver à lui faire ouvrir la fenêtre? Je me demande ce qui a permis à Chiemi de se décomplexer.
Ce matin , Nakano-Sakaue ,au detour d’une ruelle un temple de quartier .Minuscule , tout comme son Torii ,un verre d’eau fraichement depose .
Popol.Ce matin , Nakano-Sakaue ,au detour d’une ruelle un temple de quartier .Minuscule , tout comme son Torii ,un verre d’eau fraichement depose .
Popol.Un réel plaisir de venir vous lire de temps en temps depuis Paris. Beaucoup de vos réflexions auraient pu être miennes…sur le Japon, le travail, et aussi Roppongi que je détestais comme vous ! Pourtant les japonais disent que c’est un quartier pour nous « les gaijin » Grr !
Grande émotion en lisant votre commentaire sur Mme Kihara !
Elle étudiait encore à Nova quand vous y étiez !!!? Je me souviens de ses débuts à l’école…Je ne l’ai jamais oubliée, comme le pourrait-on ?!
Étudiant le Nô-Kyogen, vivant à la campagne. Simple, cultivée et racée !
Merci de m’avoir réveillé ce souvenir.
RafaeleUn réel plaisir de venir vous lire de temps en temps depuis Paris. Beaucoup de vos réflexions auraient pu être miennes…sur le Japon, le travail, et aussi Roppongi que je détestais comme vous ! Pourtant les japonais disent que c’est un quartier pour nous « les gaijin » Grr !
Grande émotion en lisant votre commentaire sur Mme Kihara !
Elle étudiait encore à Nova quand vous y étiez !!!? Je me souviens de ses débuts à l’école…Je ne l’ai jamais oubliée, comme le pourrait-on ?!
Étudiant le Nô-Kyogen, vivant à la campagne. Simple, cultivée et racée !
Merci de m’avoir réveillé ce souvenir.
Rafaeledésolée pour cette phrase peu heureuse…Je voulais dire « Merci d’avoir éveillé ce souvenir…! »
Rafaëledésolée pour cette phrase peu heureuse…Je voulais dire « Merci d’avoir éveillé ce souvenir…! »
Rafaële
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