Quelle semaine…

En quelques jours, que de mouvement, et quelles perspectives, alors : je repars !東京。一ヶ月間。外人ハウスに残って。新宿の隣にある牛込の地区に。
af
Il a d’abord fallu trouver un vol, je pars 12月27日月曜日朝10h35分ぐらいのJAL飛行機で。夢ですよね (partgé avec AIR FRANCE!)...Et donc j’arrive 12月28日火曜日朝06時25分ぐらい新国際成田空港に。Alors, immédiatement, バスリムジーヌで新宿駅に
chambre
A Shinjuku, il y a l’agence où j’ai réservé mon logement.
J’ai donc réservé l’avion mardi, réfléchis puis acheté mon billet jeudi. J’ai changé des Euros. Pour le logement, c’était simple et à la fois compliqué : il faut réserver, envoyer un accompte, confirmer par fax, etc. Cela étant, arrivé à Tôkyô, ce sera assez simple, je pense.
Je suis allé au Cinéma. Voici les 2 post que j’ai laissé au sujet de ces 2 films sur le forum du japon.org.

NOBODY KNOWS
« Kore Eda avait fait parler de lui il y a quelques 2 ans avec Distance, un film inspiré par la prospérité (et le danger) des « nouvelles religions (shinkyoushuukyou, si je ne me trompe pas). Le revoici avec un très beau film, remarqué à Cannes (le jeune acteur, amateur, a reçu le prix du meilleur acteur).
Un fait divers : une mère qui abandonne ses 4 enfants en 1989, ne leur laissant que de l’argent et l’excuse qu’elle revient bientot. Les enfants, livrés à eux même, sont « encadrés » par l’ainé qui tente coûte que coute de cacher la situation afin de ne pas etre séparés. Le fait divers avait ému tout le Japon. Et le réalisateur qui depuis 15 ans voulait en faire un film.
On ne saurait plus le remercié d’avoir attendu que le sujet murisse qu’en allant voir le film qui est tout simplement une réussite totale.
Aucun appitoiement. Au coeur même des pires moments, il réussit à faire passer le bonheur de ces enfants qui s’amusent malgré toute leur tristesse, qu’ils se cachent. Aucun jugement moral non plus sur ces « voisins » ignorant, mais tout simplement un « secret bien gardé » dans la grande ville, indifférente.
Et une performance de réalisateur comme d’acteurs pour ces enfants. « 

CAFE LUMIERE
« Hou Hsou Hsien n’a jamais caché son amour pour le cinéma de Ozu Yasujiro. Il a réalisé en 2003 ce film avec l’aide de la Shôchiku, présenté à Cannes en 2004, comme son hommage et celui de la maison de production au maître disparu en 1936 et qui aurait eu 100 en 2004.
Hitoto io, habituellement chanteuse et dont c’est la première apparition au cinéma, joue le rôle d’une jeune femme, Inoue Yoko, qui va boulverser la tranquilité de sa famille en annonçant qu’elle désire avoir un enfant seule. Tadanobu Asano (mon idole!) tient lui le rôle d’un ami / confident, bouquiniste, Takeuchi Hajime.
D’Ozu, le réalisateur déduit cette histoire, ce boulversement du quotidien familial, une rupture d’équilibre, le changement entre les générations.
Du pays d’Ozu, le réalisateur Taiwanais retient une ville où s’enchevêtrent les voies de chemins de fer. La ville – Tôkyo – apparait, très belle, vivante, à 100 milliard de kilomètre des clichés à la Coppola ou à la Nothomb. C’est presque un documentaire. Et c’est justement là que le réalisateur se distingue du maître et évite le pastiche. Hou Hsou Hsien fait un film de Hou Hsou Hsien. Lent, presque vide, où les images et les climats en disent autant que de longs discours. Moi, je suis sorti enchanté par ces longs plans séquences, ces performances d’acteurs filmés sans discontinuer pendant 5 minutes, sans fausse note. Et j’ai été ravi par cette ville, filmée avec affection et patience.
Enfin, j’ai aimé retrouver l’essence d’Ozu, les petits gestes du quotidiens et le sentiment que le temps passe inexorablement en modifiant insensiblement les repères habituels. »

C’est drôle voire de films avec Tokyo dedans à la veille d’un départ et peu de temps après un retour. Bruits familliers, langue familière…
J’ai vu Maria, qui est enceinte. J’ai eu Freddie au téléphone, elle avait la grippe. J’ai commencé la relecture des mémoires de Beauvoir que je vais poursuivre au Japon. J’ai commencé à regarder mes vidéos de cet automne. J’ai fait un ménage spécial départ. J’ai même fait les carreaux. Je vais rencontrer un correspondant qui habite Tôkyô et que je surnome Hentai-san parce qu’il a des idées mal placées !
Ma valise est sorti, mon Enjorno m’attend. Il fait super froid sur Paris.
J’ai bien du faire 2 kilomètres de nage ce midi, mon dos est broyé. Dire que j’y retourne demain.
Mes T4 ont bien bossé mais ils sont fatigués : il ne m’en reste que 330 (Aug 500 / Sept 450) mais ils ont combattu avec efficacité, il ne me reste « que » 29000 répliques du virus (par je ne sais combien de cm3) (Aug 104 000 / Sept 49 000). Maintenant qu’il y a accalmie sur le front du virus, j’espère que mes T4 vont se réconstituer tranquilement. J’aimerai bien rester assympto une bonne dizaine d’années encore… (v_v’)

Vivement Lundi matin, et encore merci à Stéphane pour me conduire à l’aéroport, Nicolas qui va venir s’occuper de mes pauvres plantes et de mon courrier.


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