En week end…


Vers Okachimachi, bonheur et simplicité d’un week end dans un quartier populaire.

Ca y est, je goûte enfin les joies du week-end ! Je ne suis pas avare et vous ai confectionné un nouveau podcast.
Comme tous le vendredis, Jun est venu et, comme tous les vendredis je lui ai préparé un dîné. Je fais de mieux en mieux la cuisine…
Le bilan de ma semaine est positif : des propositions de travail qui commencent à arriver. Rien n’est encore acquis mais ça bouge. Je voudrais bien sûr que cela aille plus vite, mais d’un autre côté, en trois semaines, j’obtiens de bons résultats et mon CV circule.
J’ai eu un jeudi médiocre, déprimant, je crois que devoir retourner au travail, ou en tout cas l’idée, m’a paralysé. Vendredi matin, j’ai téléphoné pour dire que je m’absentais trois jours. Je suis passé à l’école l’après midi pour poser mes vacances immédiatement. Je ne comprends pas mes collègues, ceux qui ont encore travaillé. Eux aussi sont absents désormais, mais ils parlent de vacances… Pour moi, il est hors de question que je revienne, tout simplement. Je serai « malade » sitôt mon temps de vacance épuisé. Eux, ont continué à travailler. Arrivant à l’école, j’ai trouvé la situation étrange : je suis sur une autre planète qu’eux. Ils sont sur NOVA, je suis sur la terre… J’ai coupé les ponts, eux, je ne suis pas si sûr…

Vers Kanda. Les devantures des restaurants sont parfois ce qu’il y a de plus intéressants dans les rues de Tôkyô où, par ailleurs, les immeubles se ressemblent tous, désespérément gris…

J’ai retrouvé Berenice. On a pris un café ensemble vers Tsukiji, où elle habite. Et puis je suis rentré. En vélo. J’ai retrouvé Jun et nous avons dîné. Voilà pour vendredi…
Alors aujourd’hui, quelle promenade… Jun m’a vite laissé, il rendait les clefs de son appartement. Cet après midi, il a découvert IKEA. Il a dépensé 30,000 yens (env. 180 EUR).
Moi, j’ai traversé Okachimachi, la rue commerçante Ameyayokochô, un de mes quartiers préférés de la ville.
Allez, je vous abandonne : il est 1h45, je suis épuisé. Demain je me lève à 6 heures : nous allons à Kamakura.
Pas très littéraire, aujourd’hui : 3 heures à faire du montage et compresser une vidéo, reformater les photos, après avoir marché 5 heures : ça épuise…


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