Ca n’a l’air de rien…

(café Le Centre Ville cet après midi. Noël approche)

… mais le temps passe… Déjà dimanche… Mais où vais je donc me retrouver au Japon ? Et quand ? …
Dehors il fait très froid, je n’ai pas du tout envie de sortir, juste envie d’hiverner. Brrrr
A partir de demain, je ressors le vélo et je retourne à la piscine.
J’ai eu maman au téléphone : elle va vendre Strasbourg…
J’ai encore quelques jours de répis, après c’est ma saison e-bay qui commence. Je commence à avoir un peu peur. Je vais me retrouver seul. Tout seul. L’anglais que j’ai rencontré il y a un mois qui m’écrit toujours… Et à Tôkyô ou Ôsaka personne…
Doutes…
Normal… mais doutes… pourquoi m’infliger ça…
… que je pense…
Et puis je ceuse un peu et je ressens un désir profond, un vaste horizon après plusieurs année errantes et sans but, puis d’autres de tatonnements, et puis ces 3 années de souffrance rentrées, comme implosées. Bof, ça fait une vie, tout ça, mon bon monsieur…

C’est à priori cette semaine que je suis fixé.
Quelle durée, mon séjour ? Si je n’aime pas, un an me suffira. Si j’aime, je donne au moins trois ans.
Trois ans…
Ce soir j’ai fainéanté après avoir quitté Yoshinobu (conversation du samedi après midi rue Montorgueil). J’ai regardé brother Beat et Nobuta wo produce. Sinon, en ce moment je lis Saikaku, Le grand miroir de l’amour mâle (Piquier). Je ne fais pas du tout de japonais ni ne vais à l’Inalco. Pas très raisonnable…
J’ai peur de reprendre le stylo.
Dans mon Olympus, une TMax400.
Si j’avais un mec, je crois que je ne photographierais que lui. Le décors, la ville, les voitures, le ciel ne seraient que des trucs qui le rendent présent, là. Ca doit être intéressant, photographier un mec comme on peut photographier une ville déserte, la nuit. Ca doit être beau.


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