2020 moins trois

Tôshokudai-ji le matin, ShinYakushi-ji cet après-midi, beaucoup de marche et de lieux calmes, la forêt derrière Kasuga Taisha, des biches, et encore des biches.

Deuxième jour de vacances dans le Kansai. Un magnifique ciel ce matin, lumineux, clair et un air transparent. La première nuit à l’hôtel s’est bien passée comme toujours, si ce n’est cet air sec dans la chambre, le nez bouché. Réveil difficile le matin, impossible d’émerger vraiment, une sonnerie, et puis encore une, et encore une, quatre, cinq et finalement je me lève à la sixième.

Petit déjeuner, douche et enfin le métro vers Nara sous ce ciel absolument magnifique.

L’après-midi hélas, les nuages gris de l’hiver, on annonce de la pluie pour cette nuit. Qu’importe…

Tôshokudai-ji le matin, ShinYakushi-ji cet après-midi, beaucoup de marche et de lieux calmes, la forêt derrière Kasuga Taisha, des biches, et encore des biches.

Dans ma têtes des pensées dans tous les sens. Je marche avec Jun mais par moment dans ma tête je suis seul, c’est un mélange de stress, d’impatience et de mon esprit baladeur, mi-rêveur et mi entreprenant. Je pense à plein de choses. Par moment, aussi, je pense à maman, et j’ai aussi pensé à Julien. Deux personnes si proches et la tristesse de ne pas les avoir vus plus souvent ces dernières années.

Ça fait du bien de couper tout. Je ne regarde pas Facebook, je me contente de faire des « live », qui m’aime me suive. Je ne suis pas l’actualité, il y aura un temps pour ça, il y faudra des forces car l’année qui vient risque d’être encore pire que celle qui s’achève, c’est l’époque qui est comme ça.

Vu passer un article de Aurélien Barrau qu’il faudra que je lise plus tard, quand je rentrerai.

Ce soir, j’ai mangé une crêpe, le marchand de glaces était déjà fermé.

Encore trois jours avant le début des années 20.


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